Tout feu, tout flamme - Histoires de Sexe

Tout feu, tout flamme

... muscles du périnée jusqu’à faire palpiter mon anus, ils ne bougeaient pas. Tirant sur mes liens, je n’arrivais qu’à m’entailler un peu plus les poignets. Je ne pouvais ni me détacher, ni les obliger à me prendre. Ce manège dura une éternité. Je finis par crier grâce.

— Stop ! Arrêtez ça, je vous en prie ! J’en peux plus… Laissez-moi partir ou baisez-moi !
— Je ne peux te satisfaire, dit Fred. Je suis ton passé, et c’est à toi de me libérer…
— Je suis ton futur, ajouta Thomas, et bien que j’en crève d’envie, je ne peux encore te toucher…

Un troisième homme s’approcha. Il s’assit sur le bord du lit et posa une main fraîche sur mon front. Levant les yeux, je vis qu’il s’agissait de Marc.

— Ne t’inquiète pas, Sophie. Cet état est passager. À condition que tu lui résistes…
— Résister ? J’ai aucune envie de résister ! J’ai envie qu’on me baise ! criai-je de toutes mes forces. Tu dois être mon présent, pourquoi tu t’occuperais pas de moi ?
— Il n’y a rien que je ne désire plus au monde… Mais je ne peux pas. C’est exactement ce que veut Kalia. Ça parachèverait la malédiction.
— Kalia ? La malédiction ? C’est quoi, cette merde ! hurlai-je, terminant ma phrase sur un sanglot.

Des larmes de rage et d’incompréhension roulaient sur mes joues. Marc se contenta de caresser mes cheveux sans répondre.

— Je t’en supplie, fais quelque chose… N’importe quoi, pourvu que ça cesse ! C’est insupportable !
— Je peux… te soulager, finit-il par admettre. Mais tu risques de le payer ...

... très cher…
— Je m’en fous ! Donne-moi ce que j’attends ! grondai-je, tentant de mordre sa main.

Il perdit contenance. Je crus qu’il allait me gifler. Au lieu de ça, il posa avec douceur sa paume sur mon épaule.

— C’est vraiment ce que tu souhaites ? dit-il, avec une tristesse infinie dans le regard.
— Oui, murmurai-je. Fais ce que tu veux, mais fais-le bien.

Je sentis sa paume descendre lentement, rejoignant ma colonne vertébrale, effleurant ma peau, la caressant avec la légèreté d’un papillon. Une chaleur croissante irradiait de ses doigts. Je fermai les yeux, me concentrant sur sa main qui se déplaçait enfin vers mes zones érogènes en état de panique. Frissonnant d’anticipation, j’attendais que ses doigts en râteau atteignent mes reins, glissent vers mes fesses, en flattent la rotondité pulpeuse.

C’était trop long, trop crispant. J’agitai mon cul de façon obscène pour qu’il accélère, que l’on passe enfin aux choses sérieuses. J’en rajoutai côté sonorisation, gémissant comme une véritable actrice porno, avant de tourner la tête en rougissant. Il parut enfin capter ce que je voulais, car ses attouchements se firent plus précis.

Un index s’immisça entre mes globes, flattant mon anus. J’agitais mes reins au rythme de sa caresse, geignant doucement. Mon tortionnaire plongea alors deux doigts réunis entre mes grandes lèvres, poignardant ma chatte bouillonnante. Une sorte de courant irradiait de sa main, électrisant mon bas-ventre. Ses doigts fouisseurs me firent ...