1. L'occasionnelle


    Datte: 15/09/2018, Catégories: fh, inconnu, hotel, fsoumise, Oral préservati, pénétratio, fsodo, confession, tarifé, Auteur: Chamberienne, Source: Revebebe

    En rentrant chez moi, je posai les 300 euros sur la table du salon. Ils resteront là quelques jours. Ce n’était pas un trophée, j’étais plus embêtée par cet argent qui pour moi ne m’appartenait pas, dont je ne savais que faire.
    
    Divorcée, j’avais un peu avant la quarantaine une vie heureuse, enfants, travail, amies, sorties… Bien sûr les hommes étaient aussi présents. Mais entre ceux qui veulent s’installer avec moi immédiatement, ceux qui ont une femme, ceux qui ne veulent qu’une aventure d’un soir, j’avais un peu de mal à trouver un compromis, avec eux et surtout avec moi-même. Toutefois, j’allais parfois sur un site d’annonces où il y avait une partie « rencontres ». Je m’excitais seule devant les annonces de femmes cherchant d’autres femmes. J’aimais bien l’idée mais je ne me sentais pas prête à passer à l’action, peut-être cela restera-t-il seulement un phantasme. Et puis il y avait des annonces « sans lendemain », que je regardais avec détachement. Entre les couples qui cherchent une tierce personne, les dominateurs qui cherchent une soumise, il y avait aussi des hommes qui cherchent une femme. Une annonce d’un homme de ma région m’intrigua.
    
    Je me permis de répondre, juste par curiosité, pour essayer de savoir pourquoi un homme marié met ce type d’annonce. Qu’est-ce qu’il attend, combien est-il prêt à payer ?
    
    Dans mon premier mail, j’indiquais que cette situation était un phantasme pour moi, que la situation d’offrir mon corps à un homme qui paye pouvait ...
    ... m’exciter, même si je n’étais pas du tout vénale. À ce moment-là, il était pour moi hors de question d’aller avec un homme contre rétribution, je n’ai rien contre les putains mais je trouvais cela plutôt dégradant de gagner de l’argent comme cela. Les réponses qu’il m’apportait me donnèrent envie de continuer dans cet échange virtuel. Je me créais le personnage d’une femme mariée, ayant le phantasme de la prostituée, la belle-de-jour qu’est Catherine Deneuve dans le film de Buñuel.
    
    Avant de répondre sur le thème de l’argent, il me demanda de me décrire, ce que j’étais prête à faire… et bien sûr, il souhaitait une photo. Je précisai que pour être à l’aise et bien vivre cette situation, il fallait vraiment qu’il y ait un rapport du client avec la putain : il paie, il veut ceci et je le lui offre. Par exemple, je lui dis que j’acceptais de sucer sans préservatif et qu’il pourrait jouir dans ma bouche. Cette réponse le ravit, sans doute est-il en manque de cela dans son couple. Il aborda aussi son envie de sodomie. Je lui répondis que ce n’était pas trop mon truc car j’étais étroite des fesses mais qu’à partir du moment où il l’exigeait et qu’il y mettait le prix, je n’étais pas contre. (En réalité j’aime assez la sodomie quand je suis excitée, j’ai même souvent du plaisir dans cet acte.)
    
    Toutes mes réponses étaient réfléchies, pesées, pour garder le contact et voir jusqu’où un homme pouvait aller, c’était plus de la sociologie qu’une envie de rencontre. Je me pris en photo avec ...
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