1. En Érinlande


    Datte: 15/09/2018, Catégories: fh, amour, Oral 69, pénétratio, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... un peu plus sentimental, il lui susurre :
    
    — Je suis heureux de ton inclination pour moi. Cela fait longtemps que j’en ai aussi pour toi. Pensant que je t’étais indifférent, je n’osais le montrer et après te voyant promise, j’ai cru que tout était ruiné.
    — Je suis heureuse aussi que tu m’aimes, car je t’aime aussi.
    
    Ils s’embrassent de nouveau et reprennent le chemin en se murmurant des mots doux. En approchant de leur destination, ils se taisent et progressent en silence, chacun dans ses pensées.
    
    Elle :Les choses prennent bonnes tournures, il est bien accroché. J’ai eu raison de le laisser me baiser. Tout va pour le mieux, je peux espérer bientôt une demande d’un garçon maintenant bien établi… Dois-je le laisser me baiser de nouveau ou le laisser languir ? Elle hésite et finit par se direoui, ainsi j’entretiendrais sa flamme.
    
    Une autre chose entre en compte qu’elle ne s’avoue pas, c’est qu’elle apprécie la bagatelle et qu’elle ne songe point à y renoncer. Comme elle ne peut multiplier les amants sans risque… Il vaut mieux poursuivre avec celui que l’on a.
    
    Lui :Si je m’attendais ! Je ne me doutais pas que Trevina pouvait jeter son bonnet par-dessus les moulins, elle a l’air si sérieuse. A-t-elle simplement pris un peu d’avance avec Ardghal ou est-ce une dévergondée qui court le guilledou ? Toujours est-il qu’elle fait montre d’une belle ardeur. Il faudra en discutant à la taverne, que je voie ce qui se dit d’elle. De toute manière, quoiqu’il s’en dise, dès que ...
    ... possible il faut remettre ça. Elle n’a pas, de toute façon, la réputation de Shona, Granna ou Ulicia qui ouvrent pratiquement les cuisses à tout ce qui se présente. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud et convenir d’un autre rendez-vous. Il serait dommage de laisser filer telle aubaine, après des débuts si prometteurs de moments agréables.
    
    Peu avant d’arriver à la croisée où leurs chemins se séparent, Ciaran s’inquiète de leur prochaine rencontre. Après s’être fait un peu prier, Trevina accepte qu’ils se revoient le soir même. Chacun repart assez satisfait.
    
    Le lendemain de cette nuit où ceux qui ont consommé n’ont pas été ceux que l’on pense, quand les jeunes mariés sont réveillés par une jeune bonne, Erlina la petite fille de l’intendant, le jour est levé de longtemps. Elle ouvre les rideaux. En les voyant affalé sur le lit, elle à moitié vêtue et lui encore en tenue de noce, elle se dit qu’ils n’ont pas dû beaucoup profiter de leur nuit de noces et que le pucelage de sa maîtresse n’a pas été inquiété. Elle se jure bien que quand elle se mariera, elle veillera à ce que son époux ne boive pas au point de la négliger. Ils émergent péniblement, la tête un peu lourde. Ils échangent un baiser. Erlina leur annonce :
    
    — J’ai déposé un plateau, il y a du linge propre et de l’eau. Avez-vous besoin d’autre chose ?
    — Non, répond Liam essayant de réunir ses idées.
    
    Erlina esquisse une révérence et va pour sortir quand Judith ajoute :
    
    — C’est parfait. Merci Erlina… Ah ...