Mon Maître <3 (3) - Histoires de Sexe

Mon Maître <3 (3)

Mon Maître

« Ah ha ha ! »

Retournement de situation.

On pense à tort que la soumission, c’est de l’esclavage, de la manipulation. Et bien oui. Le soumis décide de se soumettre à son Maître dans des termes que les deux décident. Le Maître décide du sort de son soumis et va faire en sorte de l’y amener ; et oui, c’est une forme de manipulation, voulue par le soumis. Le tort ici c’est de croire que le soumis n’a aucun pouvoir ou aucune volonté.

On pense à tort que le Maître est tout puissant. Et bien oui, il l’est. Mais la personne qui a réellement le pouvoir, c’est le soumis. C’est lui qui a le dernier mot, le fameux "safeword". C’est lui qui génère le désir chez son Maître et qui provoque leur lien.

Nous avons une vision du BDSM ternie par les clichés des caves sombres et humides ou des femmes sont torturées jusqu’au sang et aux larmes. Non.

Mais où est-ce que je veux en venir ? C’est ça qui est le plus intéressant.

J’ai expliqué à mon Maître qu’ayant des tendances soumises et dominatrices, il m’était difficile de me soumettre sans dominer en retour. Il a ri, mais n’a pas oublié ces paroles car il m’a promis une chose.

“Fais-moi jouir et tu pourras me dominer pendant vingt minutes.”

Mes yeux se sont allumés et mes méninges ont commencé à se triturer dans tous les sens. Dominer mon Maître ? L’homme de 32ans qui jamais ne s’était soumis à personne ? à moi ? Sa petite soumise de 18ans. Vendu. Mon Maître, je te ferais jouir.

Mon Maître aimant la ...

... douceur et la lenteur, je m’attelai à une pipe qui serait à son goût. Nichée entre ses cuisses et plus motivée que jamais, je passai lascivement ma langue sur son sexe dur, la main serrée à sa base. Me concentrant sur la respiration et les gémissements de mon cher Maître, je m’ajustai. Il n’aimait pas que je me concentre sur son gland alors je me concentrais sur sa verge, pompant et suçant comme il l’aime, tout en douceur, en prenant mon temps. Je sentais ses mains passer dans mes cheveux, les serrant parfois. Je l’entendais gémir et je me délectais de sa voix. Vous voyez ? C’est la soumise qui a le pouvoir.

En attendant le moment où je pourrais passer à l’étape supérieure, je rêvassais au cadeau qu’il allait me donner. Que faire pendant ces vingt minutes ?

Le moment clef venu, indiqué par un grognement soudain, je me mis à utiliser ma main droite que je passai sur son sexe après le passage chaud et humide de ma bouche. Je le branlait tout en le suçant, ce qu’il adorait. Il fallut du temps avant qu’il ne jouisse, mais sa semance me couvrit enfin les mains dans un grand cri de jouissance. Je profitais qu’il ne me regardait pas pour sourire de manière tout à fait insolente. Gagné !

Des semaines passèrent avant que je n’applique mon cadeau. Le temps de trouver ce que j’allais lui faire subir. Le temps aussi pour moi d’accepter de faire de mon Maître adoré mon petit soumis. Imaginer une telle figure d’autorité à mes pieds me remplissait d’excitation et j’avais hâte de le ...