1. Willow, soumise atypique (10)


    Datte: 30/08/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Willow, Source: Xstory

    ... confiance à Naël, il déteste les rebelles, même s’il a l’intelligence de ne pas le montrer ouvertement. Tu sais, il a perdu sa femme et ses deux enfants à cause d’eux et nous aider est un moyen pour lui d’obtenir une forme de justice. Nous avons beaucoup parlé pendant que tu te reposais et on peut lui faire confiance, d’ailleurs il nous aurait déjà donnés s’il avait dû le faire.
    
    — Mais ce plan est risqué tout de même, pour nous évidemment mais sûrement plus encore pour lui…
    
    — Je sais et il en a pleinement conscience mais à vrai dire nous n’avons pas vraiment le choix. Tu as besoin de vrais soins Willow. Nous avons retiré la balle et tu es raccommodée plus ou moins correctement mais il te faut absolument être vue par de vrais médecins et que tes points soient refaits avec le bon matériel. Il faut même qu’on bouge assez rapidement au cas où il y aurait une éventuelle infection. On a fait au mieux mais les conditions étaient loin d’être idéales.
    
    — Ok. Donc de toute façon, nous n’avons pas vraiment le choix quoi… Je voulais être certaine que Naël ait bien conscience des risques mais il sait ce qu’il fait si je comprends bien.
    
    — Oui, allez, repose-toi et essaye de dormir encore. Les médicaments sont sur la table, là. Et tu as de l’eau. On te surveille de près. Je te tiens au courant du moment où on bougera.
    
    Il se leva et commença à partir.
    
    — Arthur… Attends… Je… Enfin, merci quoi ! J’ai conscience que tu m’as sauvé la vie. Et remercie Naël pour moi aussi s’il te ...
    ... plaît.
    
    — C’est normal. Tu en aurais fait autant pour moi. Et puis, tu avais raison, quelque chose clochait… Bref, on en reparlera. Et d’accord, je fais passer le message.
    
    Finalement, dès le lendemain, comme nous étions tous d’accord pour dire que je pourrais sûrement supporter le voyage, nous partîmes, installés à l’arrière du camion, dissimulés au milieu des produits divers que vendait le bon Naël. Le voyage fut un peu éprouvant pour moi : même si Arthur essayait de me tenir fermement pour éviter de souffrir des chaos de la route défoncée, ce n’était pas vraiment suffisant et je recommençais à avoir de la fièvre. Toutefois nous arrivâmes sains et saufs au point prévu. Naël nous aida, enfin surtout moi, à sortir du camion et après des adieux chaleureux et de grands remerciements (et quelques larmes), il reprit la route. Nous avions trois cent mètres environ à parcourir. Nous avons donc sorti un grand linge blanc (une taie d’oreiller) fixé à un long bâton puis nous l’avons brandi et agité en avançant prudemment. On ne nous a pas laissé arriver jusqu’au petit campement, trois hommes sont en effet venus à notre rencontre, armes levées et réclamant nos identités. Normal, la prudence était de mise. Une fois nos identités révélées et prouvées, d’autres soldats et l’équipe médicale arrivèrent. Je fus prise en charge directement et ils nous conduisirent à la grande base. À partir de là, tu sais ce qu’il s’est passé puisque tu m’as vu revenir sur la civière.
    
    Et voilà, Patxi ...