1. Willow, soumise atypique (10)


    Datte: 30/08/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Willow, Source: Xstory

    ... m’écroulai lourdement, épuisée et en train de me vider de mon sang par la blessure. Ma tête heurta violemment le sol et j’eus du mal à ne pas m’évanouir à ce moment-là. D’un bond, Arthur sauta par-dessus un des corps ennemis pour me rejoindre.
    
    — Putain de merde ! C’était une embuscade ! Tu avais raison de ne pas le sentir. OH ! Willow ! T’endors pas ! Faut bouger ! Je pense qu’ils vont envoyer d’autres types.
    
    — Je… j’ai… Pris… Une ba… Balle au-dessus de la hanche…
    
    — Oh merde ! Bon, ça va aller. Je te fais boire un peu, je t’assois contre le mur, je bande ça vite fait pour le moment parce qu’on n’a pas le temps d’opérer là…
    
    Il fit tout ce qu’il avait dit de façon très assurée et décidée. Il gérait grave et heureusement parce que moi, j’étais en larmes, la douleur bien sûr mais également la peur de voir tout ce sang. Arthur était hyper concentré sur la situation : il me laissa reprendre mes esprits après avoir fait un rapide bandage pour stopper le saignement et il partit dans la direction Ouest pour déposer quelques unes de nos affaires et un peu de linge ensanglanté sur le chemin afin de faire croire aux rebelles que nous étions partis dans cette direction. Pendant ce temps nous partirions dans la direction opposée, à l’Est donc. Son idée était plutôt intéressante, elle nous donnerait un peu d’avance sur nos poursuivants même si le subterfuge ne tiendrait pas super longtemps quand même. Il revint, m’aida à me lever et nous partîmes aussi rapidement que mon état le ...
    ... permettait. On marchait depuis quelques kilomètres quand je m’effondrai, de plus en plus affaiblie. De toute façon nous n’avions aucune chance, sans véhicule et la base était bien trop éloignée de notre position. Je commençais à déprimer sérieusement, la souffrance n’aidant absolument pas. Les larmes montèrent et je demandai à Arthur de me laisser là et de sauver sa peau, d’essayer au moins. Il entra alors dans une colère noire et il me rappela ce que signifie le fait d’être en binôme. Il ajouta qu’il ne me laisserait jamais tomber et qu’une chieuse comme moi n’allait certainement pas crever comme ça, aussi jeune, j’avais encore beaucoup trop de gens à emmerder avant de partir, selon lui. Il passa deux ou trois grosses minutes à m’engueuler. Et c’est pile ce dont j’avais besoin pour me rebooster un peu ; jouer les mielleux et les tristes à ce moment-là n’aurait fait que renforcer mon abattement. J’avais besoin d’un électrochoc et Arthur l’avait bien compris. Je le trouvai extrêmement fort mentalement et dans un grand contrôle de la situation. J’appris plus tard que dans sa tête, il flippait énormément en fait mais il ne devait pas me le montrer.
    
    Cela dit, même en étant un peu plus rassurée, physiquement j’étais presque incapable d’avancer. C’est alors qu’il aperçut une maison, une sorte de ferme, à quelques centaines de mètres. Elle était sûrement habitée mais nous n’avions plus tellement le choix, ni le temps. Il me regarda et me fit comprendre sans même avoir parler que ...
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