Ricochets (4)
Datte: 29/08/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... dit que cet empressement était apprécié. Il lui restait à en apprendre un peu plus sur les conditions. Il lui suffit d’attendre quelques secondes pour que la gérante et propriétaire lui donne les détails attendus. Comme elle s’en doutait, elle ne gagnerait pas autant, mais au moins les soucis ne seraient plus les mêmes. Dès le lendemain, elle allait pouvoir commencer dans la vente de vêtements prêts-à-porter pour hommes et femmes. Elle était contente et en même temps inquiète. Charline Dubois prit le temps de tout lui expliquer et de lui montrer tous les rayons, y compris ceux de la lingerie fine. Fabienne dut faire beaucoup d’efforts pour ne pas partir en courant. Les clefs restées sur la porte occupaient maintenant son esprit. C’est avec soulagement quand enfin, elle put serrer la main de sa nouvelle patronne et s’en aller d’un pas qu’elle voulait calme.
Huit semaines dans son nouveau travail, elle le trouvait monotone, tout autant que sa vie. Aline n’avait plus donné de signes de vie et Fabienne le regrettait un peu. Son employeur lui faisait confiance, de ce côté-là tout allait bien. Le seul vrai avantage qu’elle y voyait était l’absence d’obligation d’utiliser les transports en commun. En appuyant sur la commande pour faire descendre les grilles, elle se disait qu’il était urgent de se trouver un mec. Son horloge interne semblait lui envoyer en permanence des signaux. Elle aspirait maintenant à vivre en couple, mais elle refusait l’idée de procréer. En sortant de ...
... l’immeuble, elle frissonna malgré la douceur de la température printanière. Une fois accompli le parcours habituel, elle soupira d’aise en se retrouvant dans son salon. Elle faisait un tri de la correspondance reçu, d’un côté, les factures mensuelles et de l’autre l’inévitable tas composé des lettres et feuilles publicitaires. Ces papiers inutiles l’agaçaient, mais comme ils fournissaient un revenu complémentaire au préposé de la poste, elle en avait pris son parti. La sonnette de la porte d’entrée retentit plusieurs fois. Comme si le bouton était pressé par un doigt nerveux. Presque aussitôt, une main heurta à plusieurs reprises le panneau de la porte. « Heureusement qu’elle est blindée ! » Elle s’approcha lentement, puis regardant dans l’œilleton elle découvrit qu’il s’agissait du nouveau voisin occupant l’appartement situé sous le sien. Son premier réflexe fut de jouer les absentes. Elle se recula lentement, les coups heurtèrent à nouveau violemment la porte. Elle l’entendait hurler.
— Ouvrez ! Merde ! Je sais que vous êtes là !
Elle se traita d’idiote. Elle venait de réaliser que la lumière du salon donnait directement sur l’œilleton. Après avoir mis la chaîne de sûreté, elle se décida à entrebâiller la porte.
— Puis-je savoir pourquoi vous venez chez moi en hurlant de cette manière ? Vous êtes grossier, je vais appeler la police.
C’était peut être dû au mot police, mais l’homme parut se radoucir et il cessa de frapper la porte en lui grimaçant ce qui se voulait ...