Balades - Histoires de Sexe

Balades

... lui demandais même plus, c’est elle qui m’en disait deux mots, juste pour le principe.

L’hiver est vite passé, le printemps est là. Ce soir je trouve que Martine tarde un peu. Mais non, c’est elle qui arrive, je l’entends qui range ses chaussures avant d’entrer.

Elle vient s’asseoir à côté de moi sans rien dire.

— Ça va ? Tu ne dis rien ?
— Oui, ça va.
— Je te trouve toute bizarre.
— Ça va… et ça ne va pas.
— Il y a eu des histoires dans le groupe ?
— Non… c’est moi… on s’est embrassés !

Je reste silencieux, un frisson me secoue et je sens mon cœur qui accélère. Ses joues sont rouges comme en novembre quand Hubert l’avait embrassée, ses lèvres sont marquées aussi comme l’autre fois.

— Aïe… il t’a cherchée ?
— Oui… mais il a dû sentir que je n’étais pas contre.
— Dis-moi !
— On a marché vite aujourd’hui, alors en revenant au parking, je me suis assise un moment au lieu de me dépêcher, ce qui fait que tout le monde est parti alors que je n’en étais qu’à délacer mes chaussures, assise sur un tronc d’arbre. Il est venu et il m’a aidée à les enlever.
— Tu es sûre que tu n’as pas un peu fait exprès d’attendre ?
— Je ne sais plus trop, c’était peut-être inconscient… je ne crois pas… je ne sais pas… mais c’est vrai que j’étais très troublée de me retrouver seule avec lui.
— Et lui, peut-être qu’il attendait ce moment ?
— C’est très possible… c’est même certain… Depuis quinze jours, ses bises sur la joue sont devenues plus sensuelles, ça m’a troublée. Il ...

... est possible que j’en aie eu envie aussi, je pense aussi que c’est l’effet printemps qui travaille tout le monde.
— Il t’a embrassée comme la dernière fois ?
— Ça va te faire mal d’en parler.
— Tant pis… tu sais bien que je ne veux pas de cachotteries, on se dit tout.
— Il s’est assis à côté de moi, j’ai bien senti que cela allait se faire, j’aurais pu partir, mais je ne l’ai pas fait. Il m’a prise par la taille et quand il s’est penché vers moi, je me suis laissée embrasser. Pas aussi impérieux que la dernière fois, plus tendre, moins longtemps. Quand il s’est retiré j’aurais pu me lever, mais là non plus je ne l’ai pas fait, alors il a recommencé, il a repris mes lèvres… un peu plus passionné… et… il a posé sa main sur ma poitrine.
— Tu l’as laissé faire ?
— Je ne pensais plus à rien, son baiser m’anesthésiait, sa main s’est faite caressante, et puis il a descendu sa main, je l’ai sentie sur ma peau, comme j’ai eu chaud pendant la balade, j’avais tout enlevé sous le survêtement.
— Il t’a touché la poitrine ?
— Non, quand j’ai senti sa main qui remontait par dessous, j’ai serré mon coude pour l’empêcher de passer… enfin, il l’a peut-être touchée un peu… juste au-dessous… Il a interrompu son baiser, m’a regardée, je devais très être rouge, puis il m’a embrassée à nouveau, très profond, très troublant. J’ai senti que sa main redescendait de mon sein, il s’est mis à me caresser le ventre, juste à la limite du pantalon, et j’ai senti qu’il cherchait un passage… j’ai un peu ...