Balades - Histoires de Sexe

Balades

... sûrement émotionné, mais pas vraiment jaloux, du moins je crois, alors que si je l’apprenais après, cela me déplairait beaucoup.

Comme ça il est prévenu, la bise en douce sans que je sois là, mieux vaut qu’il n’y pense pas.

— Humm, c’est bien ça, je vais pouvoir en profiter.

D’accord, il a de la répartie, je l’ai bien cherché aussi.

— Il faudrait d’abord qu’elle soit d’accord, et puis la plupart des femmes sont très sensibles aux convenances, même si elle acceptait de se faire embrasser devant moi, ce qui serait étonnant, elle ne le ferait jamais devant d’autres personnes.

Là, je ne sais pas trop où je m’embarque.

— Je le comprends très bien. Je suis très joueur, si vous n’êtes pas trop jaloux, seriez-vous prêt à parier avec moi que j’arrive à l’embrasser discrètement ?

Là, il blague ?

— Un vrai baiser ?
— Euh… peut-être pas, je sais être raisonnable… petit béco rapide… juste sur le bout des lèvres.

Il est vraiment gonflé… ou alors sûr de lui.

— Je ne pense pas qu’elle se laissera faire, que parie-t-on ?

Je ne risque pas grand-chose, je connais suffisamment Martine… enfin j’espère.

— Un repas à La Cotinière ?

Il a perdu d’avance.

— D’accord, je prends le pari.

Hubert repart retrouver ses femmes ; je ne pense pas qu’il puisse y arriver, d’abord il faut que les autres femmes le lâchent un peu et ensuite qu’il se retrouve seul avec Martine. Quand il bavarde avec moi, ses groupies ne disent rien, mais le voir serrer de trop près ou ...

... s’éclipser avec une autre femme, elles ne vont pas laisser faire, et puis de toute façon, Martine ne se laissera pas embrasser… enfin je le pense.

Effectivement, les kilomètres s’allongent, le temps passe et Hubert ne peut pas s’éloigner de son petit groupe. Par moment il y en a même une qui le prend par le bras. Je comprends qu’il puisse préférer Martine plus discrète et je dirais même plus jolie que la plupart… Quand je regarde toutes ces femmes depuis l’arrière, je troupe que c’est Martine qui a les plus jolies fesses, rondes, rebondies, une jolie cambrure de reins qui les met en valeur. Je suppose que Hubert s’en est aperçu lui aussi et je suppose qu’il est comme tous les hommes, il aimerait bien les voir de près et… bien d’autres choses encore.

Bon, le circuit se termine, nous revenons là où sont garées les voitures. La plupart se précipitent sur les bouteilles d’eau restées dans le coffre. Dans le mien, je récupère mes chaussures de ville et, assis sur l’herbe, je quitte avec plaisir mes chaussures de marche, même si la balade n’était pas très longue.

En me redressant je suis surpris de voir Hubert qui se trouve penché au niveau de la portière passager où Martine est assise pour délasser ses chaussures. Il a profité que tout le monde soit occupé pour se retrouver un peu seul avec Martine à trois mètres de moi, c’est un malin… et puis, un petit coup d’œil dans le décolleté, ça ne coûte rien et fait de mal à personne.

— Vous reviendrez pour la prochaine balade ? ...