Balades - Histoires de Sexe

Balades

... et en se tenant au mur.

En revenant, dans la chambre, elle me montre le dessous de l’un de ses seins tout strié, presque écorché.

— Je n’ai rien senti !
— C’est quand tu as joui et que tu as glissé de la table, le frottement sur le bord.
— Ah ! C’est là !

Elle me montre aussi un genou avec un gros bleu, sûrement aussi quand elle tombée au sol avec Hubert toujours accroché à elle.

— Mes blessures de guerre…

Nous ne nous sommes plus rien dit. Je ne pense plus à rien, je vais m’allonger.

Martine me rejoint et vient contre moi.

— Qu’est ce qui s’est passé ? me dit-elle.
— Je crois bien que nous nous sommes menti…
— Je t’ai tout dit, je crois…
— Je sais… Ce que je veux dire c’est que nous n’avons pas voulu regarder la vérité en face, toi tu avais envie de lui et moi, depuis ce pari idiot, cela m’excitait chaque fois que je t’imaginais avec lui. Alors ça devait arriver.
— Tu as raison, sans ce pari je ne me serais jamais laissé faire, c’était agréable d’être courtisée mais je ne lui aurais jamais rien accordé au-delà des choses acceptables. Son baiser a tout changé, même si je refusais de me l’avouer, tout devenait possible. L’autre fois, quand j’ai failli céder, je n’ai pas osé te le dire, c’est vrai que j’ai menti par omission, mais quand il a glissé sa main dans mon pantalon, il m’a touchée à travers la culotte. J’ai bloqué sa main et j’aurais pu l’enlever de suite mais je l’ai maintenue là où elle était et son doigt a trouvé mon clitoris facilement ...

... parce que je bandais fort moi aussi, tellement cet instant était très émotionnant, très sensuel, il a dû me masturber pendant une bonne minute avant que je puisse réagir. Seulement, quand j’ai senti que ça venait, je n’ai pas voulu qu’il me fasse jouir, lui donner ce droit. Je voulais qu’il n’y ait que toi qui me fasses jouir comme ça, personne d’autre. Tu comprends pourquoi ça été si difficile de me décider à enlever sa main et tout arrêter alors que j’avais envie au contraire qu’il continue de me frotter et de jouir… D’accord, je n’aurais pas dû me laisser faire mais je l’ai arrêté à temps en pensant fort à toi.
— Tu vois que tu ne m’as pas tout dit.

En plus je suis très étonné par son langage, il faut vraiment qu’il provoque en elle un désir sexuel très fort pour qu’elle utilise des mots inhabituels dans sa bouche.

— Je sais, mais je me suis vraiment sentie fautive de l’avoir laissé passer sa main et me toucher, j’avais peur de ta réaction.
— Ça me fait plaisir que tu aies pensé à moi à temps. Mais tout a commencé quand il t’a embrassée, l’émotion érotique était plus forte que l’émotion de la jalousie, je t’ai imaginée faire l’amour avec lui mais je ne pensais pas être capable d’accepter que cela se fasse vraiment. Et puis voilà, tu me dis qu’il t’a masturbée, ça ne me choque pas. Je regrette seulement de te pas t’avoir vue à ce moment-là. Et maintenant il t’a baisée, c’est fait. Mais heureusement, il t’a baisée devant moi, ça m’aurait fait du mal si tu l’avais fait ...