1. De là, la débauche commence (1)


    Datte: 28/08/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Galaxie55, Source: Xstory

    Nous voilà prêts à dévorer nos bigmacs, attablés tous ensemble. La discussion, bien qu’animée, m’ennuie à mourir. Geoffrey ne voulant pas comprendre Camille sur l’heure et demi qu’elle a passé à se préparer. Le regard dans le vide, j’écoute cette conversation, dans ce brouhaha qui règne ici à treize heures. Brittany, ma belle blonde écervelée, me fait du pied sous la table. Ma coquine tente un rapprochement que je feins de ne pas comprendre en préférant observer mes deux amis de toujours.
    
    — Je te dis que cette coiffure me prend déjà une demi heure ! S’énerve Camille.
    
    — Moi, mes cheveux je les coiffes en quinze minutes montre en main, provoque-t-il, en serrant les poings.
    
    — Un quart d’heure pour ça ? On dirait que tu viens de te lever, critique-t-elle, en se passant la main dans les cheveux.
    
    — Critique pas ma coupe, je fais exprès. En plus je dois les passer au démêlant car ils bouclent trop, déclare-t-il vainement.
    
    Avec Geoffrey, on a fait les quatre cent coups ensemble. Il nous est même arrivé de ramener et de baiser la même meuf . Quant à ma douce voisine, assise à l’opposé de moi, qui a tenté, à travers les jeux de remplacer ma mère partie trop tôt, ses petites moues sur son visage en colère, me provoquent à chaque fois des frissons dans le ventre.
    
    — Bouclettes, ça te va bien comme surnom dis donc… Pouffe-t-elle, en me souriant, cherchant mon approbation.
    
    Le temps d’un instant, je suis ailleurs. Plongé dans ses yeux je ne peux répondre…
    
    — T’es ...
    ... pas cool, gromelle-t-il, en fronçant les sourcils.
    
    — Bouclettes, Bouclettes, Bouclettes ! Rit-elle, à en pleurer.
    
    — Voilà, et ton maquillage de quarante-cinq minutes vient de couler plein pot. Tu ne ressembles vraiment plus à rien.
    
    — Pas possible, c’est Waterproof ! Le nargue-t-elle.
    
    J’aime la voir rire, mais mon regard s’attarde un peu trop sur elle, car je sens une forte pression sur mon pied. Je regarde ma gourmande avec sévérité pour lui suggérer de se calmer. Son pied vient se briser contre mon tibia, signifiant son mécontentement. Puis cette affamée s’active à manger, en me faisant un clin d’œil, montrant la porte des toilettes. Je la toise en mangeant mon sandwich avec lenteur, la douleur étant encore présente et ma rancœur tenace...
    
    — Putain, tu as raison j’en ai partout. Constate-t-elle, en se regardant dans son portable.
    
    — Ha ! Je te l’avais dit ! Clame-t-il victorieusement.
    
    — Ho ! Le vieux couple, il va se calmer ? Tranché-je, voulant apaiser le repas.
    
    Leur querelle incessante reprend de plus belle… Camille plus radieuse que jamais s’insurge, me faisant apercevoir encore une autre de ses émotions.
    
    Brittany me supplie du regard, essuyant de sa langue les restes de sauce avec envie, de ce repas si vite avalé. Bien décidé à lui fournir le dessert à cette petite gourmande, j’enfourne le tiers restant dans ma bouche et la presse aux toilettes, devant l’air médusé de certains qui ont suivi la scène. Une étrange sensation me parcourt, comme si ...
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