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Une soirée au restaurant (1)
Datte: 18/08/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Aldénor Aube-Miroir, Source: Xstory
... années. Mon esprit qui aimait les mots s’était immédiatement questionné : si ton cœur était déjà pris, était-ce le reste que tu me suggérais de consommer ce soir ? Je ne pouvais m’empêcher de m’aventurer dans ton décolleté quand tu avais le bienheureux malheur de te pencher un peu trop. Je tirais quelques fois sur le col de ma chemise. Et contre-attaquais par des regards profonds, appuyés. C’est comme si tu pouvais ressentir clairement la pulpe de mes doigts glisser sur ton visage, le long de ton cou, jusqu’à tes épaules nues. Au détour d’un rapprochement pour te servir de l’eau, je me jetai au feu en caressant doucement ta main. À vrai dire, c’était plus mon envie qui avait joué les entremetteuses. Ma raison, elle, contestait déjà. Mais mon désir pour toi l’avait déjà enfermée dans un placard pour le restant de la soirée. Un petit sourire malin et un regard ambigu me servirent de réponse. Ton poignet n’avait pas réagi. Alors je continuais. Et sous la table, doucement, je sentis ton pied doucement remonter ma jambe. Je frissonnai d’excitation et d’envie. Je mordis ma lèvre inférieure et je sentis que cette réaction t’excita aussi. Nous transpirions déjà le désir et la faim. Mais nos estomacs ne quémandaient pas aussi fort que le reste. Aucun mot n’avait été nécessaire pour se demander de quitter la table et trouver un endroit où étancher notre soif de l’autre. Nous nous dirigions vers les toilettes et tu me tiras chez les filles. Heureusement, il n’y ...
... avait personne. Et c’était loin d’être glauque. Tout était spacieux. Et chaque cabine semblait nous inviter à entrer. Je choisissais selon mon instinct et te poussai dedans, fermant la porte d’un coup de pied. Tes bras exigeaient ma présence, alors je ne te fis pas attendre. Je serrai ton corps contre moi et j’en fis de même. Nos lèvres consommèrent déjà le fruit interdit. Notre baiser était fougueux, nourri d’un intense désir et de fantasmes nocturnes solitaires pendant des années. J’adorais t’embrasser. Et je te sentais déjà en feu. Je ne faisais qu’attiser le brasier en léchant doucement tes lèvres et en les suçant comme des bonbons. À chaque fois que je coinçais ta lèvre entre mes dents, je te sentais trembler et poser tes mains sur moi pour serrer la première chose que tu pouvais. Ta langue était joueuse et tu me donnas mon reste en y ajoutant ta touche personnelle. Je savourais tes yeux autant que ta bouche. Tes caresses et les miennes s’évadaient déjà de la retenue. Nos doigts étaient mauvais élèves. Ils se glissaient déjà sur notre peau nue. Toi sur les boutons de ma chemise et mon torse dévoilé à tes envies et les miens sur tes belles hanches, sur tes cuisses, remontant dangereusement, avant de dessiner le contour de ta poitrine sous ta robe. Tu laissas échapper un sourire teinté d’un gémissement quand je plongeai mon visage dans ton cou pour l’embrasser. J’adorais déguster ta peau. Tu sentais bon. Je n’osais te laisser aucune marque et il fallut me faire ...