Elise renait pour elle et les siens - Histoires de Sexe

Elise renait pour elle et les siens

... range divers articles sur les divers rayons.

— Pardon, je recherche la robe claire que j’ai vue en vitrine, un peu forme paysanne avec un décolleté carré devant, boutonnée.
— Bonjour, Madame, ah oui, la petite paysanne, effectivement dans les tons pastel ?
— Oui, c’est ça.
— Suivez-moi madame, la voilà, il nous reste peu de tailles, voyons… humm 38 ?

Elle a l’œil, bon il faut dire que c’est son job, hein !

— Vous voulez l’essayer ?
— Oui, s’il vous plaît ! Mais il est déjà tard, 18 h 45, je ne voudrais pas abuser.
— Oh, Madame, il n’y a pas d’heures pour les braves. Nous sommes dans un magasin indépendant, pas en grande surface avec des horaires rigoureux. Je ne suis pas pressée. Si pour une fois je suis en retard, mon mari se chargera de la préparation du repas, ajoute-t-elle avec un clin d’œil. Vous me suivez ? Je vous ai déjà vue récemment, non ?

Cette vendeuse me fait une très bonne impression, avenante, sympa, elle donne une atmosphère décontractée à sa boutique.

— Oui, je suis venue il y a un mois environ, refaire une garde-robe un peu défraîchie.

Ensemble nous dirigeons au fond du magasin vers les cabines d’essayage. Ou plutôt la cabine, car la seconde est encombrée de cartons.

— Excusez le désordre, avec la mise en place des soldes, les rangements sont rares, ils vont disparaître très vite ces cartons. Entrez, essayez, regardez, appelez si vous avez besoin d’un conseil ou d’aide.

J’entre dans cette cabine, tire le rideau pour m’isoler de ...

... toute vue indiscrète. Je retire mon jean et mon tee-shirt. Mon corps est encore sous le charme du massage de Marie, me retrouver presque nue derrière ce rideau me donne une sensation étrange aujourd’hui. Alors qu’habituellement, je suis pressée de me rhabiller, là je prends mon temps et profite de me regarder dans ce miroir. Je suis surprise de ce nouveau sentiment à mon égard. Je découvre que mon image attire mon regard, alors que jamais jusque-là je n’ai été narcissique, jamais. Regarder un corps nu ne m’a jamais fait d’effet particulier inspirant plutôt la gêne que le bien-être.

Je passe cette robe légère. Le fin coton est doux sur ma peau. Elle s’enfile comme un gilet, et se boutonne sur l’avant, très pratique, et très confortable. Je relève doucement les yeux vers mon image. Les tons pastel de la robe s’accordent bien avec ma peau plutôt basanée, mais là le choc…

— Oh non !
— Quelque chose ne va pas, Madame ? s’inquiète la vendeuse.
— Non, non, c’est juste les bretelles !
— Voulez-vous me montrer pour que je vous aide ?
— Malheureusement vous n’y pouvez rien…

Et là contre ma volonté presque, je tire le rideau pour prendre un peu de recul sur le miroir

— Mais qu’ont-elles donc ces bretelles ? Ah oui… mais ce n’est rien.

En effet, n’ayant pas l’habitude de me mettre au soleil sans retirer mon tee-shirt, ou alors juste en débardeur avec de larges bretelles, style marcel, vous savez, ces maillots de corps pour hommes musclés. Les conséquences sont… on voit ...