Elise renait pour elle et les siens
Datte: 18/08/2023,
Catégories:
extracon,
essayage,
revede,
BDSM / Fétichisme
massage,
nopéné,
initiatiq,
Auteur: Reveur73, Source: Revebebe
... Je ne peux pas croire que tu changes comme cela du jour au lendemain. Le temps passé, ou perdu comme tu veux, ne se rattrape pas. Ce temps trop long, mes appels refoulés, les discussions jamais abouties, mes baisers refusés, tout cela a cassé quelque chose en moi… je ressens beaucoup de tendresse pour toi, mais…
Aaaaiiiiiiieeeee, j’ai mal ! J’ai mal, c’est comme un coup de poignard dans le cœur, dans le corps ! Je m’agrippe à lui, en larmes…
— Je suis désolé, enchaîne-t-il doucement… tellement désolé de n’avoir pas su te redonner cette flamme plus tôt. Mais quelqu’un a détourné mon cœur esseulé, mon corps perdu. Des liens se sont noués avec…
Je finis par craquer… mais je ne peux crier, les mots sortent juste soufflés :
— Je sais, je t’ai vu cet après-midi, par hasard, au stade, en revenant de Valence.J’ai vu Maryse, si proche de toi ! Ça m’a fait… mal, un choc terrible… tu me trompes avec elle ?
C’est ça… je craque, les larmes redoublent inondant mes yeux, ravageant le peu de maquillage que j’y avais déposé et ma voix se brise.
— Non ! Non Élise… Je ne t’ai pas trompée avec elle… du moins pas physiquement… je ne le voulais pas, je le refusais… Puis, nous nous sommes rapprochés, comme des potes, puis j’ai senti, je sens depuis plusieurs semaines que quelque chose de nouveau se crée entre elle et moi. Quelque chose qui s’est en même temps éteint entre toi et moi. Je devais t’en parler, je ne savais pas quand tellement tu es insaisissable ! Désolé, désolé de ...
... te dire ça comme ça ce soir, il le fallait de toutes les façons, il le fallait, je ne pouvais plus rester ainsi à tes côtés, juste à tes côtés sans aucune relation. Cela me fait mal…, j’ai beaucoup de respect pour toi, tu es une femme merveilleuse, je n’ai probablement pas su t’aimer comme il le fallait, mais c’est trop tard, je ne peux plus.
Mes larmes coulent, je me blottis dans son cou, contre son corps que je n’ai pas su aimer ; je ne peux rien dire, j’ai mal, mal partout !
— Élise, si tu nous as vus cet après-midi, c’est parce que nous évoquions justement l’avenir. Je lui promettais de te parler bientôt, dès que je le pourrais. Voilà… c’est fait ! dit-il dans un souffle. C’est fini Élise, ma décision est prise, irrévocablement prise depuis quelques jours. Je veux mettre fin à notre relation pour en commencer une autre, avec elle.
— Non, Jean ! Ce n’est pas possible, je… tu… comment… les enfants… Tout ce que l’on a vécu ensemble, quand même…, non je ne peux pas… je ne peux pas te laisser partir, reste encore, laisse-moi une chance de te prouver mon erreur !
— Élise ! Cela fait trois ans, voire plus, que je t’explique, que je te laisse des chances, que je t’attends en te sollicitant, tu n’as pas répondu à mes appels, rien, pas un signe. J’ai trop souffert en silence sans que tu le voies ou essaies même de le voir… alors non, c’est trop tard ! Je suis vraiment désolé. C’est dur, c’est une chose que je repoussais que je ne voulais pas accepter. Mais là, je ne peux ...