1. Pâques en famille


    Datte: 13/09/2018, Catégories: fh, fplusag, massage, pénétratio, exercice, policier, bourge, Auteur: Gigi 02, Source: Revebebe

    — Tu es sûre que les jeunes seront là pour le week-end ?
    — Je te l’ai dit, maman, leur père les amènera demain samedi. Ne t’en fais pas, ils seront bien là pour les fêtes de Pâques.
    — Je l’espère, Julie. Je serais peinée qu’ils ne viennent pas ; déjà que je ne les vois pas souvent ! En plus ta sœur qui m’envoie un message pour me dire qu’elle ne pourra pas venir passer Pâques avec nous ! Mais qu’est-ce qu’elle peut bien avoir à faire de si important pour sacrifier ainsi les fêtes de famille, je te demande un peu ! Elle est journaliste, pas ministre ! C’est comme cela que les traditions se perdent ! Mais bon ! Et à part cela, ton divorce, vous en êtes où ?
    — Cela suit son cours, mais j’aimerais autant que l’on évite le sujet. Bertrand et moi, nous nous séparons d’un commun accord, tu le sais. Pour moi, c’est le constat d’échec de ma vie sentimentale, et un peu aussi de ma vie tout court, d’ailleurs. Donc, on passe à autre chose.
    — Tu sais, moi, je pense surtout aux enfants…
    — Simon et Ombeline ne sont plus des bébés, nous leur avons expliqué la situation, et même s’ils ont mal pris la chose, ils ont compris que c’était irréversible et ils s’adapteront, voilà tout. Mais tout cela, il me semble te l’avoir déjà dit, non ?
    — Oh là là, ne te mets pas en colère ! Mais si tu nous avais écoutés, ton pauvre père et moi, tu n’en serais peut-être pas là aujourd’hui ! On ne se marie pas à dix-huit ans ! Enfin ! Donc, nous ne serons que cinq pour Pâques.
    — Cinq ?
    — Eh bien oui, ...
    ... nous deux, Ombeline, Simon et Barthélemy.
    — Barthélemy ?
    — Mais enfin, mon filleul, le fils de Monique.
    — Ah oui, Bart ! On a tellement l’habitude de l’appeler par son diminutif que je n’ai pas percuté. Mais oui Barthélemy, que tout le monde appelle Bart ! Mais dis donc, cela fait bien deux ans que je ne l’ai pas vu ! Cela lui fait quel âge maintenant ?
    — Mais tu sais très bien qu’il a l’âge d’Ombeline, dix-huit ans. Décidément, tu n’as plus toute ta tête, ma chérie.
    — C’est vrai ! Mais excuse-moi, je le vois si peu ! Et il est où, en ce moment ?
    — Il est parti faire un tour au village. Mais c’est vrai qu’il ne vient pas me voir souvent, lui non plus, seulement à l’occasion des vacances ; lui aussi préfère l’attrait de la grande ville à celui de la campagne normande, hélas ! Mais tu vas voir, c’est un beau et grand jeune homme, maintenant ; tiens, d’ailleurs, quand on parle du loup…
    — Bonsoir Julie, vous venez d’arriver ? Mais… je ne vois pas Ombeline, vous êtes seule ?
    — Bonsoir Bart, oui, je suis seule, pour l’instant ; Simon et sa sœur arriveront demain. Mais dis donc, maman était en train de me dire que tu étais devenu un beau et grand jeune homme, je constate qu’elle n’a pas exagéré. Tu dois faire des ravages dans le cœur des demoiselles, toi !
    — Vous aller me faire rougir, Julie, mais malheureusement, je suis bien trop timide pour cela.
    — Voyez-vous ça ! Mais ce n’est plus tellement la mode que les garçons soient timides et rougissent devant les filles… Bon, cela ...
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