histoire intemporelle (1)
Datte: 13/08/2023,
Catégories:
Gay
Auteur: Etrenu, Source: Xstory
... avant d’en être chassés par la main de l’homme qui lui interdit ce plaisir pourtant si féérique. La cruauté de l’homme me sidère. Laisse-le donc se donner du plaisir !
Encore une tapette. La main s’éloigne. Mais le garçon relève les jambes, écarte les cuisses, m’offre une vue éblouissante sur son sillon fessier et son petit puits tout sombre. Quelle merveille, là aussi ! Une merveille que l’homme vient caresser, passant ses mains sous les fesses pour pétrir sans ménagement les chairs, sans toutefois s’approcher du vallon qui fait briller mes yeux.
Moi aussi j’aime me caresser là. Masser mes fesses, passer des doigts entre elles, m’arrêter sur mon petit trou, le butiner délicatement… Et bien plus encore…
Mais l’homme se contente de la douceur extrême de la peau toute blanche. Comme je le comprends. Elle est si belle, si douce, si désirable ! Pourquoi sont-ce ses mains et non les miennes ?
Le gémissement du garçon monte dans les aigus quand l’homme se met à pincer ses tétons. Je sais cette zone sensible. J’aime me caresser là. Mais me pincer, jamais de la vie ! Quelle est cette sorcellerie ?
J’ai peur de ce que je vois. J’en ai une terrible envie aussi. L’envie d’être à la place du garçon. L’envie d’être à la place de l’homme pour découvrir ce corps si semblable et si différent du mien.
Me redresser. Me pincer les seins. Me faire ce qu’il lui fait, à lui. Je le veux ! Mais non… Si je le fais, ils m’entendront, ils m’attraperont, probablement me tueront-ils ...
... pour que jamais je ne répète ce que j’ai vu. Ce sont des invertis. Un péché mortel. Des jeux interdits. Des jeux condamnables. Damnables même. Je ne veux pas être condamné, ni tué, ni chassé par ma famille. Je ne veux pas être comme eux. Non, pas être inverti. Non... Pourtant je le suis…
L’homme masse les bourses depuis un moment tout en pinçant les mamelons qui deviennent proéminents, comme ceux d’une fille. Douceur entre les jambes. Férocité sur le torse. Quel faste !
Et pourtant d’un coup de reins l’homme expédie le garçon sur le sol. Souplement celui-ci se remet sur pieds pour lui faire face, alors qu’il s’est levé. Leurs éperons sont dressés l’un vers l’autre. Je crois qu’ils vont se battre à l’épée, à l’éperon. Mais non. Le garçon se jette dans les bras de l’homme qui le soulève de terre en le tenant sous ses fesses nues, l’embrasse à nouveau, se laisse attraper par le cou.
Ils sont majestueux, en virils acrobates ! Vont-ils faire un de leur tour ? Probablement pas, ils ne sont pas là pour ça. Ce n’est ni l’heure de la répétition, ni l’heure de la démonstration. C’est leur heure, à eux deux. A eux deux seuls.
J’ai la subite conscience que je viole leur intimité. Mais elle est si belle leur intimité ! Comme avec Raoul et Myriam, je regarde ce que je ne dois pas regarder. Je regarde pour m’exciter. Je regarde pour exulter. Indigne, certes, mais si bon.
Sans doute Raoul sait-il que je les observe parfois, lui qui m’appelle « mon petit curieux ». C’est mon grand ...