Ricochets (8)
Datte: 09/08/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Faunus, Source: Xstory
En ouvrant la porte de l’appartement du bas, Fabienne souriait, monter un étage de moins, elle trouvait ça nettement plus agréable. Depuis trois semaines, les travaux étaient terminés, il n’y avait plus de problème de poussière. Chaque fois, elle appréciait le moment où elle franchissait la porte. Elle rit à l’idée qu’ils allaient devoir réaménager et changer quelques meubles.
— Coucou, ma chérie, pourquoi ris-tu ?
— Coucou mon trésor. Tu es déjà rentré ? Il va pleuvoir ! Je suis vraiment contente de ton idée, un étage de moins à escalader en portant les courses. Je suis certaine que tu penses déjà au déplacement et au remplacement de certains trucs.
— Oui ma chérie, j’ai déjà prévu quelques petites choses. Ah ! Avant que j’oublie, je pense avoir trouvé le photographe pour notre mariage.
Tout en parlant en souriant Antoine s’était approché de sa promise pour la prendre dans ses bras. Aussitôt dans les bras l’un de l’autre, le jeu des mains baladeuses avait débuté. Petits bruits humides et soupirs se faisaient entendre dans la pièce. Une occupation qui leur fit oublier le moment du dîner et les questions restées en suspend.
Il se passa plusieurs semaines pendant lesquelles d’un commun accord ils effectuèrent tous les changements qui s’imposaient. Leur domicile avait maintenant tous les avantages d’un vrai duplex et suffisamment de chambres où se retirer en cas de brouille passagère. La date du mariage approchait, toutes les invitations avaient été lancées. ...
... Ils avaient décidé de faire ça en petit comité et pourtant, ce nombre réduit allait remplir tout l’espace disponible. Fabienne avait beaucoup ri quand Antoine très sérieux lui en avait fait le décompte. Ils étaient tous deux installés dans le grand salon aménagé au niveau inférieur parlant de choses et d’autres. Par commodité, seuls l’interphone et la sonnerie du bas avaient été conservés. Fabienne avait préféré qu’il en soit ainsi, les tonalités se ressemblaient trop. La tête posée sur les jambes d’Antoine, elle l’écoutait parler. La sonnerie de l’interphone l’interrompit au milieu d’une phrase.
— Bon sang ! Qui peut venir sonner un samedi après-midi ?
— Un artisan peut-être ?
— Cela m’étonnerait ! Je n’ai plus de dossier en cours et nous avons payé toutes les factures.
— Un voisin ? Il faut expédier en vitesse cet importun. Nous avons encore un tas de choses à planifier. Samedi prochain, on fait le grand saut.
— D’accord ! Je m’y colle, reste allongée, ma puce, c’est l’affaire de cinq minutes.
Fabienne se leva à demi pour laisser son cher et tendre se déplacer vers le combiné de l’interphone. La mélodie retentit encore une fois avant qu’il n’ait eu le temps de prendre le combiné en main.
— ...
— Oui ? Oui, je suis bien Duchemin Antoine.
— ...
— Vous m’étonnez, mais bon, il me semblait pourtant que nous avions réglé tous les détails.
— Je vous ouvre ! Montez !
Il leva les bras au ciel en s’approchant de la porte d’entrée.
— C’est le ...