1. L'entraînement


    Datte: 07/08/2023, Catégories: f, h, fh, extracon, voisins, sport, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation massage, Oral lettre, québec, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    ... détacha son chandail et le lança par terre dans un rugissement de colère. Même si je venais de faire l’apologie du lycra, le spectacle de la peau nue était un tant soit peu plus éloquent. L’unique bretelle frontale de son cuissard lui passait entre les deux seins, lui donnait un air effrontément félin. Libérés du chandail, ils se hérissèrent légèrement au contact de l’air plus frais, leur donnant plus de fermeté. La sueur coulait sur chacun des globes, perlant au bout des mamelons.
    
    — Allez ! Tu en as plus de la moitié de fait ! Continue comme ça !
    
    Au fond de moi, je l’encourageais à enlever son autre morceau de vêtement, mais elle ne pigea pas l’allusion perverse, trop occupée qu’elle fût à survivre aux huit minutes trente-deux secondes qui restaient. Car oui, à ce stade, chaque seconde pouvait paraître une éternité.
    
    — Huit minutes trente ! Allez !
    
    Je me déplaçais autour d’elle en comptant le temps, observant sa technique, et son physique. De côté, la scène était sublime, son profil se détachait de l’arrière-plan, ses seins se balançaient au rythme des efforts de ses jambes et de ses abdominaux, ses cheveux ramassés en queue de cheval lui fouettant le dos, s’imbibant au passage de la sueur qui y ruisselait. De dos, ses hanches étroites, mais féminines, s’amincissaient vers la taille, attirait le regard vers la ligne de sa colonne vertébrale qui ondulait de gauche à droite, telle une vallée vivante entre ses muscles lombaires proéminents.
    
    — Cinq minutes vingt ...
    ... !
    
    Elle peinait réellement, mais ne lâchait pas le morceau. Avec la fatigue, ses hanches commençaient à osciller sur sa selle, ce qui rendait son coup de pédale moins efficace. Je lui mis délicatement les mains au niveau des reins :
    
    — Garde tes hanches stables. Tu perds ton énergie.
    
    Elle s’ajusta, mais courba le dos en réaction. Je voulais la corriger, ce qui m’aurait amené à lui mettre une main sur les omoplates et l’autre sur la poitrine pour lui faire prendre conscience de sa mauvaise posture, mais me ravisai. Le cliché de l’instructeur de tennis qui profitait des démonstrations pour tâter ses élèves était trop flagrant.
    
    — Redresse ton dos. Ne le courbe pas.
    
    C’était plus professionnel.
    
    — Trois minutes quinze ! Tu y es presque !
    
    Elle me fusilla du regard. Encore trois minutes quinze secondes de pure agonie, ce n’était pas « presque y être ». Elle haletait, râlait.
    
    — Câlisse, l’entendis-je vociférer entre ses dents serrées.
    — Deux minutes !
    
    Les jurons commençaient à fuser, ce qui signifiait qu’elle avait encore suffisamment d’énergie pour articuler.
    
    — Trente secondes ! Vas-y à fond ! Tu peux aller gagner quelques watts de moyenne. Ce ne sont pas trente secondes qui vont te faire mourir. Allez !
    
    Un cri primal montait en elle.
    
    — Arrggghhhh !
    — 10 – 9 – 8 – 7 – 6 – 5 – 4 – 3 – 2 – 1, c’est terminé !
    — Haaaaaa…
    
    Elle s’arrêta de pédaler sec, les bras allongés sur son guidon, la tête couchée dessus. Son thorax se gonflait et se dégonflait à ...
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