L'entraînement - Histoires de Sexe

L'entraînement

... aidé. Et tu n’as pas de ventilo pour te rafraîchir ? J’avais l’impression de pédaler dans un sauna, dis-je en descendant de mon vélo, et en ramassant la serviette trempée au sol.
— Je me sens d’attaque pour une bonne suée également. J’ai eu une de ces journées de merde. Un bon petitspinning me fera le plus grand bien. Je peux essayer tonsuffer machin ?
— Bien sûr ! Je te prépare ça…

À nouveau, échange de vélos sur la base. Je lui montre l’application, lui donne quelques notions de base.

— Tu devrais d’abord faire le test qui détermine ton profil de puissance. Sprint, anaérobie, aérobie… C’est une épreuve d’une heure, assez difficile, mais après, ça te permet de faire les entraînements selon tes capacités.
— J’embarque ! Tu veux rester pour me coacher ?

Être son coach personnel ? Que si ! Je m’assis par terre, appuyé au mur, face à elle. Je termine de m’étirer pendant qu’elle fait son réchauffement. Après, les choses sérieuses commencent :

— Tu dois commencer par deux sprints de quinze secondes. Tu dois donner tout ce que tu as. Tu ne dois pas tenter de garder d’énergie en réserve pour le reste de l’épreuve.
— Seulement quinze secondes ? Facile !

Elle agrippa les guidons, s’hyperventila légèrement, puis se lança. La puissance de ses coups de pédale m’impressionna. Dans l’axe où j’étais, je voyais la séquence de contraction de ses muscles, la souplesse de son mouvement. Ses hanches restaient fixées sur sa selle, immobiles. Seules les jambes roulaient sous ...

... elle. Elle n’en était pas à ses premières armes à vélo.

Après un court répit s’en suivit une épreuve de cinq minutes, toujours à intensité maximale.

— Tu dois pédaler comme si ce cinq minutes était la dernière chose que tu faisais aujourd’hui ! Aucune retenue ! Allez, allez !

La sueur coulait à flots dans son cou. Sur le bout du coude, les gouttes se détachaient et tombaient au sol. Les mèches de ses cheveux lui collaient au visage. Les trente dernières secondes étaient les plus pénibles. Son expression faciale se crispait davantage à chaque révolution, son coup de pédale se faisait moins fluide.

— Bravo ! Bonne cadence ! l’encourageai-je.

C’était à son tour d’être à bout de souffle. Elle prit une bonne rasade à sa gourde, se releva sur sa selle, s’épongeant le front.

— Ouf ! C’était chaud ! Qu’est-ce qui vient après ?
— Un repos de cinq minutes. Et vingt minutes à pleine intensité.
— Quoi ? Vingt minutes ! Ils sont fous ou quoi ?
— Tu dois trouver le rythme qui te permette de tenir vingt minutes. Tu pousseras moins que pendant les dernières cinq minutes, mais tu devras tenir le coup, même si tu as déjà de la fatigue d’accumulée.
— Ah misère ! Allons-y !

Les quelques minutes de repos avant de se lancer dans ce long bloc passèrent rapidement. Elle l’entama de manière assez conservatrice, mais après dix minutes, l’épuisement commençait à se faire sentir. Le sol sous elle était une immense flaque de sueur. Elle surchauffait. Dans un mouvement brusque, elle ...