1. Pornoville, ma famille et moi (4)


    Datte: 06/08/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Cassandro, Source: Xstory

    ... embarras puis son plaisir dans un cercle vertueux et vicieux sans fin. Le saligaud !
    
    — Regarde bien ton patron, Cassandro. Je vais le baiser juste devant tes yeux.
    
    Cassandro enrageait. Il tenta de me retenir mais deux de ses collègues l’attachèrent à une chaise. L’affront était d’autant plus fort que le coup était porté par des associés proches. Le sentiment d’être trahi était douloureux, mais cela intensifiait la jouissance masochiste que mon mari éprouvait. Je ne le plaignais pas.
    
    — Fais de moi ta chienne, boss ! dis-je d’un ton autoritaire.
    
    Un homme grand, les yeux bleus-gris, aux épaules larges et au visage carré, une barbe du matin avant rasage et de petites fossettes aux joues, me souleva vigoureusement. Je glissai la main sur son ventre d’acier. Je me sentais soumise et en sécurité. Il me posa, nue, sur une peau de loup. Qu’importe la cohérence, le réalisme: je rêvais, je n’écrivais pas du Zola.
    
    Les lieux prenaient forme. Les bureaux de l’entreprise de mon mari migrèrent dans la salle de banquet rustre d’un château médiéval. Son patron devint roi, Cassandro, son soumis de valet. Je me mis en position de levrette sur la peau de loup, au centre d’un alignement de tables qui formaient un O autour du roi et moi. Les invités délaissèrent le festin pour nous reluquer fixement.
    
    À cet instant, je pris mon gode posé sur le lit avec moi et entamais la pénétration. Les doigts du roi glissèrent de mes cheveux jusqu’à ma bouche. Je les mordillais, ils vinrent ...
    ... serrer mon cou puis soudainement, le grand seigneur me posa sur une table du banquet, toute proche de mon mari qui eut la queue de son roi à moins d’un mètre. Quelques va et vient sûrs et réguliers plus tard, le souverain éjacula et Cassandro vint nettoyer ma chatte, comme le bon petit toutou fidèle au roi qu’il était. À cet instant, j’aurais bien aimé, pensais-je, arracher mon homme de son canapé, le prendre par les cheveux puis le ramener entre mes cuisses. Je fus parcourue d’un frisson et d’une irrépressible envie de passer à l’acte. J’étais sérieuse.
    
    Je suis arrachée à mes rêveries par le bruit aqueux si caractéristique que fait la cafetière traditionnelle au gaz quand la boisson est prête. C’est Florian, retardataire, qui l’a mise sur le feu il y a quelques minutes. Il est le seul à en boire dans notre famille et encore, c’est rare, c’est pourquoi j’associe principalement le café à la grande machine dans le couloir, près de la salle de réunion, dans les locaux de la compagnie gazière où je travaillais dans notre ancienne ville.
    
    Il est temps de passer à aujourd’hui. J’ai des rendez-vous, et puis, j’ai changé mes plans. Je dois trouver avant tout le monde d’où vient la fuite et cartographier le gisement. Il me sera sûrement trop difficile d’acquérir l’endroit mais je pourrais, au minimum, faire un délit d’initié à la bourse. C’est sûr que ma compagnie va grimper en flèche sur les marchés après une pareille découverte. Je le sens. C’est tellement excitant et stressant à ...
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