1. Les Chevaliers du Zodiaque : les vices du Sanctuaire (26)


    Datte: 01/08/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Nkari, Source: Xstory

    ... ensemble nous a considérablement rapprochés l’un de l’autre. Elle n’est plus la Marie complètement fermée aux autres qu’elle était autrefois : maintenant, elle est mon amie.
    
    — J’ai l’impression qu’il y a plus que de l’amitié entre vous, fait-elle, le regard soupçonneux.
    
    Le regard fuyant, je bredouille quelques mots pour me défendre, mais rien de bien convainquant.
    
    — C’est pas vrai… comprend-elle. Tu es amoureux d’elle ! C’est bien ça ?
    
    Ouais, ben elle lit en moi comme dans un livre ouvert. C’est si voyant ? Alors rien ne sert de le cacher. Je confirme donc.
    
    — Et elle le sait ?
    
    — Non. De toute façon, je n’ai aucun avenir avec elle. Jamais elle ne renoncera à sa chasteté : elle affirme que c’est la source de ses pouvoirs.
    
    — Et moi, alors, je deviens quoi dans tout ça ? Tu ne veux plus de moi du coup ?
    
    Elle s’approche avec une démarche féline et un regard coquin. Elle porte un débardeur et un pantalon serré qui laissent aisément transparaître ses formes. La voilà à quelques centimètres. Je sens son parfum et son souffle chaud. Elle m’observe, attend que je fasse en geste vers elle, que je prenne possession de ses lèvres.
    
    — Je ne sais pas si je devrais… hésité-je.
    
    — Pourquoi ? À cause d’elle ? Tu l’as dit toi-même : tu n’as aucun avenir avec elle. Pourquoi t’empêcher de vivre ?
    
    — Je ne crois pas être d’humeur pour ça ; j’ai trop de trucs dans le crâne en ce moment, surtout avec notre fuite.
    
    — Justement. Qui sait si on ne sera pas morts demain ? ...
    ... Perso, j’aurais bien besoin d’une dernière petite baise, juste au cas où…
    
    — Ah oui ? Mais, chère Madame, dites-moi pourquoi j’accepterais de coucher avec vous.
    
    — Ben, je ne sais pas ; peut-être parce que c’est ce que les hommes et les femmes ont toujours fait depuis la nuit des temps : c’est naturel ! se moque-t-elle en m’imitant.
    
    — Tu vois, moi je les trouve très convaincants comme arguments.
    
    Elle rit, se colle à moi, m’embrasse et me met la main au panier. D’une demi-molle, je passe à une queue bien dure en un fragment de seconde. Mes derniers doutes – cette curieuse impression de trahir Marie alors que je ne lui dois rien – sont balayés en un rien de temps.
    
    Mon engin est libéré de mon pantalon. Judith le caresse, l’observe, le sourire aux lèvres, puis s’agenouille. Elle me lance un regard canaille et commence à agacer le bout de mon gland d’un coup de langue léger tandis qu’elle me masse les bourses. Son petit jeu dure un long moment. Mais qu’attend-t-elle pour m’engloutir ? Rha, ça y est : elle a réussi à me rendre impatient. Je l’implore du regard. Elle sourit, victorieuse, et sa langue s’enroule autour de ma queue.
    
    — On ne devrait pas faire ça ici : Sanka est juste là ! me souviens-je d’un coup.
    
    — Il dort.
    
    — Il peut se réveiller, fais-je remarquer.
    
    — On lui dira de venir nous rejoindre.
    
    Je l’observe rapidement. Écrasé sur le fauteuil, ses ronflements sont tonitruants. Cinq mégots traînent à ses pieds. Cinq ? Il a vraiment réussi à en fumer ...
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