Marco, le jeunot pizzaiolo - Histoires de Sexe

Marco, le jeunot pizzaiolo

... comprends, il est issu d’un milieu plutôt strict dans lequel on ne rigole pas tous les jours. Néanmoins, je sais qu’il folâtre parfois ailleurs avec la discrétion d’un Sioux, mais il n’assume pas vraiment, conservant en lui le poids du péché et sa faute.

Le lendemain de la livraison, au matin, je fais un petit détour par sa pizzeria, sachant pertinemment qu’il sera seul. Après l’avoir salué, sans plus attendre, je lui montre aussitôt les photos sur l’écran de ma tablette. Il est stupéfait :

— Oh putain ! Euh, je ne parle pas de ta femme…
— Ça ne me dérange pas. D’ailleurs, elle ne déteste pas qu’on l’appelle parfois comme ça.

Fébrile, il continue de regarder les photos :

— Nom de Dieu ! Elle lui a fait ça aussi ? Un sacré veinard, le Marco !
— Il a parlé de quelque chose ?
— Non, il n’a rien dit, une tombe, mais c’était flagrant qu’il lui était arrivé un truc bien. Ça arrive parfois dans la profession, genre la nana qui vient t’ouvrir en nuisette ou avec un sacré décolleté. Mais de là à baiser !

Fasciné, il regarde une à une toutes les photos, méthodiquement. Il effectue parfois un zoom sur certaines d’entre elles, puis arrivé à la fin de la série, il se les repasse une nouvelle fois. Une fois fini, à regret, il me tend la tablette :

— Euh, tu pourras me faire une copie ?

En retour, je lui tends une petite clé USB :

— J’avais prévu ta demande…
— Tu me connais bien ! N’empêche qu’avec tout ça, je ne pourrais plus voir ta femme sous le même œil. ...

... Alors comme ça, elle aime se taper des petits jeunes ? Il y a environ presque trente ans de différence, si je ne me trompe pas…

Il prend la clé en main, me demandant :

— T’as tout mis ?
— Oui, tout est dedans. Bien sûr, tu restes discret, OK ?
— Je serai muet comme une tombe !
— Pour en revenir à tes questions, oui, Lilly ne déteste pas les jeunes verges, elle a un petit côté cougar. Ça l’amuse de jouer les initiatrices.
— Elle peut… elle a le matos pour ! Y a un truc qui m’intrigue, Jean-Luc : c’est quoi ton intérêt dans l’histoire ?
— D’un côté, Lilly est satisfaite, et de l’autre, elle me récompense ensuite de bien belle façon.

Mettant la clé USB dans sa poche, dépité, il soupire :

— Si seulement ma femme pouvait être comme elle ! Même le dixième !
— Qu’attends-tu pour la convertir ?

Il s’exclame aussitôt :

— Hé, t’es fou ! Tu veux que je me fasse tuer ?
— Fais-lui voir les photos, on ne sait jamais. De toute façon, il n’y a pas trop de risques, nos femmes ne se rencontrent quasiment jamais.
— C’est vrai, Jean-Luc, elles ne se voient jamais ou presque. Mais si je montre tes photos à ma femme, elle risque de me faire une sacrée séance de jalousie parce que j’aurais zieuté ta femme à poil !
— Oui, ta femme est souvent excessive !

En effet, elle est du style à arracher les yeux de son homme avec ses ongles pointus s’il a le malheur de regarder une autre femme qu’elle. Une Sicilienne pur jus, même elle fait partie de la troisième génération installée ...