Marco, le jeunot pizzaiolo - Histoires de Sexe

Marco, le jeunot pizzaiolo

... dentelles pour la bande supérieure. Inutile de préciser qu’à cette vue idyllique, je bande dur, ce que remarque aussitôt ma femme trop sexy :

— Alors, mon cher époux, on a du mal à se contenir ?
— Ce n’est pas permis d’être aussi bandante !
— C’est de ta faute, mon chéri, c’est toi qui as organisé tout ça !

Oui, elle a raison, c’est moi qui suis à l’origine de cette chambre d’hôtel et du reste…

À l’heure dite, dix-neuf heures trente, on tape trois fois à la porte :

— Bonsoir ! Livraison de pizzas pour Monsieur Berger…

Il n’y a pas à dire, la ponctualité est de mise, il faudra que je félicite qui de droit. Désignant la porte, je m’adresse à ma femme :

— À toi de jouer, ma Lilly.

Elle passe devant moi, m’adressant son fameux petit sourire vicieux et gourmand, et s’en va ouvrir la porte. Comme elle est fortement dissimulée derrière celle-ci, le livreur ne remarque pas sa tenue. C’est surtout moi qu’il découvre au fond du couloir qui longe la petite salle de bain. Celui-ci est assez grand, plutôt bien portant, mais assez leste dans la démarche. Il doit avoir dans les vingt-cinq ans, peut-être moins. Pantalon noir, chemisette noire et barbichette noire, il a le look type de l’italien du Sud, peut-être originaire de Sicile.

— Bonsoir, Monsieur, voici vos pizzas ainsi que les desserts et les boissons. Je vous les dépose sur ce bureau ?
— Ma femme va se faire un plaisir de vous indiquer où.
— Votre femme ?

C’est alors qu’il découvre que nous ne sommes ...

... pas que deux, mais trois.

J’ai devant les yeux la parfaite illustration humaine du loup de Tex Avery quand il se retrouve nez à nez avec la pin-up fort avenante des dessins-animées, les hurlements en moins. En revanche, les yeux exorbités, la bouche grande ouverte et la langue qui pend sont parfaitement imités !

Ma femme est très contente de l’effet qu’elle produit sur ce jeune livreur :

— Oui, moi, sa femme. Posez donc le tout sur le bureau. Au fait, c’est quoi, votre petit prénom, mon jeune ami ?
— Ma… Ma… Marco…
— Je peux vous appeler Marco tout court ?
— Oui… oui… pas… pas de problème !

Je constate avec amusement que le jeune livreur ne sait plus trop où donner des yeux. Deux endroits focalisent son regard : les seins splendidement présentés de ma femme, et son pubis lisse dévoilé sans aucune barrière. Et encore, Lilly ne s’est pas encore offert le luxe de se retourner afin d’offrir à sa vue ses deux belles fesses à croquer !

Féline, ma femme s’approche un peu plus du jeunot, mettant bien en avant son bustier et ce qu’il contient :

— Hmm… Ça t’intéresse ?
— Non… euh, oui… enfin, je veux dire…
— Tu peux toucher, si tu veux…
— Je… je peux ?
— Si je te le dis…

Sans détourner les yeux du décolleté de Lilly, un peu inquiet, il questionne :

— Et Monsieur ne dira rien ?
— Non, il ne dira rien.

Stressé, hésitant, il se tourne vers moi :

— Ce… c’est bien vrai ?
— Si ma femme le dit…

Aussitôt, il pose une première main sur l’arrondi d’un ...