Dressage d'une flic arrogante (6)
Datte: 29/07/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Blueberry89, Source: Xstory
... même prendre le temps de se déshabiller et m’empoigne le bras pour m’en sortir. Il m’attire jusqu’au grand miroir couvert de buée, puis y passe sa manche pour me dévoiler son reflet. Ce que j’y vois me stupéfie.
Je ne me suis même pas rendue compte que mon épiderme est maintenant couvert de plaques rouges à force du frottement. Je parais frêle, fragile, mes yeux sont cernés de noir et mes cheveux trempés n’ont plus aucune forme. Un sanglot me prend alors, mon corps se secoue convulsivement et je ne peux retenir mes larmes qui roulent sur mes joues.
— Pardon...pardon… sangloté-je
Ce sont les seuls mots qui réussissent à sortir de ma bouche. Stan porte sa main à mon menton et relève doucement mon visage pour plonger son regard dans le mien.
— C’est à moi de te demander pardon, j’aurais du être plus clair avec toi.
Je le fixe, sans vraiment comprendre ce qu’il me raconte. Devant mon silence, il continue.
— On a pas vraiment eut le temps de clarifier ce… truc entre nous depuis la prise d’otage. Tu n’as rien fais de mal. Ce malade a juste profité de la situation.
— Tu … tu ne m’en veux pas ?
— Un peu, bien sûr. Je ne peux pas le nier. Mais je crois que tu t’en veux plus que moi.
— Tu veux toujours de moi, même après ça ?
— Meg, la seule chose qu’il faut que tu retiennes, précise-t-il d’un ton sans appel. C’est que tu m’appartiens. Ton corps, ton âme, tes fantasmes, tes désirs, tout ton être m’appartient.
— Je sais…
— Et moi aussi je ...
... t’appartiens, conclue-t-il assez péniblement.
Ces mots résonnent dans ma tête, j’ai du mal à réaliser ce qu’il vient de me dire. Une douce euphorie s’empare de moi et mes lèvres esquissent un sourire. Lentement, la main de Stan glisse de mon menton à ma joue et il approche mon visage du sien pour les souder en un long baiser, intense et empli d’émotions. Jamais encore il ne m’a embrassé de cette façon, avec autant de douceur. Moi qui aime tant la violence dans les ébats, j’ai tendance à peu apprécier ce genre de baiser. Mais là… C’est un putain de tsunami qui déferle dans chaque partie de mon corps et m’attire inexorablement vers lui, mon Maître.
Nos baisers nous mènent jusqu’à la chambre et je ne prends même pas la peine de m’attarder sur la déco, trop enivrée par la saveur de ses lèvres. Hélas, nous sommes bien obligés de briser cette étreinte, mon pauvre Brigadier-chef a encore le bras en écharpe et pour une fois, je prends tout mon temps pour le déshabiller.
Une fois nus, mon regard explore chaque parcelle de sa peau, et alors qu’il se couche sur le lit, mes doigts continuent le trajet de mes yeux, effleurant chaque ecchymoses, chaque cicatrice. J’en remarque plusieurs, bien rondes mais anciennes sur son avant-bras. Sans doute des brûlures de cigarette… qu’a-t-il bien pu lui arriver ?
Je n’ai pas le temps de me poser plus de questions, le voilà qui vient reprendre possession de ma bouche, glissant sa seule main valide sur ma cuisse pour la remonter sur lui. Pas besoin de ...