1. La stoppeuse (3)


    Datte: 28/07/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: zooph34, Source: Xstory

    ... son sexe complètement enfoncé dans le mien. Je me laisse aller, son sexe va-et-vient dans le mien, créant une sensation de bien-être que j’avais oublié. Je sens le plaisir monter dans mon corps, les sensations d’avant remontent, mon corps se tend, je serre de plus en plus Amir contre moi, je le sens se raidir, je me laisse aller à jouir avec lui. Il me donne des coups de reins de plus en plus profonds, pour finir immobile sur moi. Je sens le poids de son corps sur le mien.
    
    Je reviens à moi lentement, il glisse sur le côté et se met sur le dos. Je me tourne vers Noûr, elle me sourit et vient s’allonger contre moi.
    
    — Tu as joui mon amour.
    
    — Oui, mais pas comme avec toi, je t’aime Noûr, je n’aime que toi, tu es la deuxième composante de mon corps, ma moitié, je t’aime, je t’aime.
    
    Elle se couche sur moi pour m’embrasser. Notre baiser dure longtemps, très longtemps. Amir se lève et va dans la salle de bain. Il réapparait dix minutes plus tard, habillé. Il vient nous embrasser.
    
    — Je vous quitte les filles, j’ai fait mon devoir, bonne chance Héloïse.
    
    — Ça n’a pas été trop pénible ?
    
    — Non rassure-toi Héloïse, j’y ai même pris du plaisir, au revoir.
    
    Il s’en va nous laissant enlacées. Nous restons toute l’après-midi dans le lit à nous caresser, nous câliner, nous embrasser. Nous dinons rapidement avant de retourner au lit.
    
    — Je crois que maintenant, si je suis fécondée, c’est bien accroché, j’en ai marre de rester allongée, à partir de demain, je vis ...
    ... normalement.
    
    — OK mon amour, je crois qu’on a fait le maximum, inch’Allah.
    
    Noûr s’est tout de suite comportée comme si j’étais enceinte dès le premier jour, je ne pouvais rien faire qui me demandait un petit effort, elle avait raison. Je n’ai pas eu mes règles du mois, un mois plus tard, j’avais la confirmation de ma grossesse. Noûr est devenue folle, je ne pouvais plus rien faire du tout, elle m’interdisait de porter une bouteille d’eau, je ne devais que rester à attendre qu’elle s’occupe de moi. Au bout de trois mois, nous avons appris qu’il y en avait deux. Au bout de sept que c’était deux filles. Nous avons choisi les prénoms, Camille et Lucy. J’ai passé neuf mois choyée, dorlotée, aimée par mon amour. Quand elles sont arrivées, elle était encore plus heureuse que moi. Ma mère a quitté sa Catalogne pour venir voir ses petites filles auxquelles elle ne croyait plus. Nous nous sommes organisées, notre vie a été transformée par l’arrivée de ces deux bouts de chou, mais elles nous ont amené un bonheur incommensurable.
    
    Ce sont des dizygotes, deux œufs différents, elles ont un air de famille, mais pas plus que deux sœurs d’âges différents. Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que Camille ressemble à Noûr, elle a pris le côté Amir, Lucy me ressemble plus. Elles nous appellent toutes les deux maman, nous sommes leurs mères, elles ont deux mères plutôt qu’une mère et un père.
    
    Ça fait plus de vingt ans que nous vivons ensemble, les filles sont adultes, Camille fait droit et ...
«12...6789»