La stoppeuse (3)
Datte: 28/07/2023,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: zooph34, Source: Xstory
Amir
Je me réveille à huit heures, Noûr dort toujours, je vois ses magnifiques fesses, j’ai envie de la bouffer, mais je dois être au garage à dix heures, je n’ai pas envie d’être en retard, il faut y aller tout de suite. Quand j’arrive dans le salon, personne, Daphné et Elisa sont parties. Il y a un mot sur la table basse.
Héloïse chérie,
Tu as un trousseau de clés dans le tiroir du haut de la commode, le code d’entrée de l’immeuble est le 4839.
Bonne journée, à ce soir, je serais là vers dix-neuf heures, Elisa sera là vers seize heures trente.
Bisous
Je réveille Noûr, elle insiste pour que nous échangions un long baiser. Elle me caresse sur tout le corps, je suis sur le point de céder à ses avances, mais je résiste et nous allons prendre notre petit-déjeuner. Après une bonne douche crapuleuse, nous allons chez le garagiste. Arrivé au garage, je tombe sur un homme d’une cinquantaine d’années, pas très grand, affable, qui a l’air de s’amuser en tournant autour de la voiture.
— On n’en voit pas souvent des comme ça, surtout dans cet état, bon, au niveau aspect, c’est un sans-faute, votre père a bien travaillé.
— Il n’était pas seul, un spécialiste en sellerie l’a aidé, et un peintre professionnel aussi.
— Allons dans le bureau, vous me direz ce que vous attendez de moi, et je vous dirais combien de temps il me faut.
— Et combien ça va coûter ?
— Bien sûr.
Nous passons une bonne demi-heure à expliquer ce que je veux. Je veux moderniser ma ...
... voiture tout en la laissant d’origine, c’est-à-dire, moderniser le freinage, la carburation, l’amortissement, mais garder sa spécificité de vielle américaine démesurée. Que des travaux de sécurité et d’économie, car je veux garder cette voiture, il n’est pas question que je la vende. La mauvaise surprise, c’est que je ne pourrais pas récupérer ma voiture avant fin août, mais je ne peux pas refuser, les travaux doivent être faits. Je lui donne les clés et nous prenons un taxi pour rentrer chez Daphné. Nous nous changeons, petite jupe plissée, corsage sage, mais ample, escarpins de dix centimètres et c’est tout. Nous prenons la ligne huit direction Balard et descendons à Concorde. Nous remontons les Champs-Élysées en regardant les boutiques. Nous arrivons devant le Fouquet’s, je regarde la carte, j’ai envie d’y aller. Je vois qu’elle fait un peu la moue devant les prix.
— Allez, on y va, ça me donne envie.
— Je vais avoir du mal à payer, je n’ai pas beaucoup de sous.
— Qui te parle de payer, je t’invite.
— Je ne peux pas accepter, tu as vu les prix ?
— Si tu ne veux pas entrer, tu m’attends là, j’en ai pour une petite heure.
Elle me regarde, je lui prends la main et on entre. Un serveur vient vers nous.
— Bonjour mesdemoiselles, vous avez réservé ?
— Non, nous pouvons manger quand même ?
— Bien sûr, ne vous en faites pas, suivez-moi.
Il nous amène à une petite table, nous nous installons bien. Nous commandons deux kirs, il nous les amène avec la ...