Mariage Kabyle (4)
Datte: 28/07/2023,
Catégories:
Gay
Auteur: Calinchaud, Source: Xstory
... plusieurs fois, des jeunes se levaient pour aller vers un petit bosquet pas très loin. Effectivement, Omar y avait entreposé dans des glacières les bières qu’il leur avait offertes.
Un peu éloignés d’eux, je marchais tranquillement, seul, reprenant mon souffle après tant de nourriture ingurgitée, quand, malgré toute cette nature autour de moi, mes narines ont descellé une odeur qui s’approchait et que je connaissais si bien, si suave, si forte, si prenante...
Je suis resté immobile jusqu’à ce que ses bras m’enserrent, son corps épousant le mien ses lèvres sur mon cou et ses mains me caressant partout.
— Je n’en peux plus Marc... Te voir de si loin... Je deviens fou... !!!
— Mais j’aime quand tu deviens fou Habibi... !!!
Il ne lui a fallu que quelques secondes, après un regard circulaire pour vérifier que nous étions seuls dans notre coin, pour me pencher sur une espèce de mur, baisser le faible rempart qui recouvrait l’objet de ses convoitises et m’envahir d’un trait. J’étais à lui, il était le mâle, et tout mon corps lui appartenait. Et le bougre... Il savait que j’adorais ça... Il m’a défoncé de toutes ses forces, me faisant payer de l’avoir excité pendant tout ce repas en étant loin de lui, avec mes gestes plus qu’équivoques.
Putain que c’était bon... Il me besognait tellement fort que j’avais super mal... Mais quelle magnifique douleur que de se faire prendre violemment par son homme, de toute la violence de son désir... Comme à son habitude, il a eu ...
... besoin de deux jouissances pour se sentir satisfait... Et encore... !!!
— On va rejoindre les autres, passe devant... Mais cette nuit, je te promets que tu vas t’en souvenir.
J’ai rejoint ma place à côté de Réda, qui comme par hasard avait posé un coussin sur la chaise.
— Ça sera plus confortable, non ?
— Merci c’est gentil... Effectivement, les chaises sont un peu dures.
— Au fait, tu as rencontré Omar ? Il est sorti de table peu après toi...
— Je sais pas, je me promenais un peu au hasard.
— On va dire ça Tonton.
Surtout qu’il avait vu Omar revenir, avec un air beaucoup moins contrit, comme apaisé et ayant retrouvé le sourire. La fête a continué encore pas mal de temps, avec des visites régulières des jeunes vers le bosquet où se situait le cadeau d’Omar.
En fait, je ne savais pas grand-chose sur lui et c’est en parlant, ce soir-là avec Réda que j’ai pu en connaître davantage. Jeune fils de la sœur de sa grand-mère, il était enfant unique, assez rare en Kabylie, mais ses parents étaient morts très jeunes, d’un accident d’après ce que j’avais compris. Sa famille paternelle possédait beaucoup de biens, qui lui sont revenus après ces drames, et qu’il gérait d’une manière, parfaite. Il avait été élevé par sa grand-mère, celle de Réda et leur vouait une affection et une reconnaissance sans borne. Malgré son aisance financière, il vivait très simplement, s’occupant de ses domaines d’une manière plutôt, solitaire. Personne ne savait ce qu’il possédait, ni ...