A la recherche du plaisir (7) - Histoires de Sexe

A la recherche du plaisir (7)

Pierre

Journée maussade. En me levant ce matin, je me faisais une joie de retrouver Maman ce premier jour de repos. Le soufflet est vite retombé quand elle m’a annoncé que ce midi, elle mangerait avec sa collègue Sylvie. Je me suis traîné à la fac et devant la télé une grande partie de la journée. Maman rentre enfin.

— Bonjour, Maman, ta journée a été bonne ?

— Merveilleux, mon chéri, me dit-elle, en m’embrassant sur la joue.

— Je voudrais aller manger au restaurant avec toi.

— OK, bonne idée, je me prépare.

Le bisou sur la joue me vexe un petit peu, je voulais lui montrer mon mécontentement en me faisant distant quand elle est rentrée. Je ne voulais pas la prendre dans mes bras malgré ma grosse envie de l’emmener tout de suite dans la chambre. C’est elle qui me foudroie en me laissant simplement ce baiser tout joyeux. Tout de suite, pour garder une prestance, je lui ai proposé le restaurant alors que j’avais prévu la sortie, mais, après un délicieux tête-à-tête dans le lit.

— Alors comment tu me trouves ?

— Magnifique.

Maman apparaît dans une robe fourreau noire, la poitrine remontée vers un décolleté rond faisant découvrir le haut de la séparation des seins. Je voyais cette robe pour la première fois. Nous sortons pour prendre la voiture et je reste un petit peu en retrait pour admirer ma mère marchant dans ses chaussures à talon, la robe ondulant de droite à gauche au rythme de ses pas et moulant ses fesses. Nous arrivons et prenons place dans un ...

... petit restaurant type brasserie parisienne.

— Ta journée s’est bien passée chez Sylvie ?

— Très bien, elle m’a fait une belle surprise pour mon anniversaire.

— C’était quoi ?

— Une histoire de femme...pendant que j’y pense, tu dois aller chez elle demain en début d’après-midi, un tableau à accrocher au mur.

— Demain, c’est samedi, aujourd’hui, déjà, j’étais malheureux de ne pas profiter pleinement de cette première journée avec toi.

— Tu as raté simplement le déjeuner de ce midi, nous n’aurions pas été ensemble ce matin, je dormais, ni cette après-midi, tu avais du travail.

— Je t’aime Maman, je veux être à tes côtés chaque minute, chaque seconde.

— Pierre, cette relation me gêne, bien sûr tu me donnes du plaisir, mais je me pose beaucoup de questions. Je suis ta mère, je ne sais pas comment cela va finir.

— Pourquoi finir ?

— Dans vingt ans, j’ai soixante-dix ans, et toi, quarante, je serais vieille.

— On est déjà vieux à quarante.

— Merci pour moi qui en ai cinquante aujourd’hui.

Nous partons d’un grand fou rire, faisant tourner la tête de tous les gens attablés autour de nous.

Suite à cette belle soirée, nous rentrons à l’appartement, Maman se retourne vers moi, me dis merci, et me dépose un baiser sur les lèvres, je la prends par la taille et le lui rends; ses lèvres s’entrouvrent, nos langues se rencontrent. Mes mains parcourent son dos en la serrant de plus en plus fort, sentant sa poitrine contre mon torse. Je l’emmène dans sa ...