1. Un jeune homme à la capitale (4)


    Datte: 24/07/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: JHaParis, Source: Xstory

    ... sourire deux semaines, c’est court.
    
    — Hé bien pourquoi pas ? répondit Nattoue en pouffant. De toute façon, je dois passer chez toi.
    
    — Viens dîner quand tu veux.
    
    — Avec plaisir, tu es un vrai cordon bleu. En plus de tes autres qualités...
    
    Visiblement, elles semblaient très amies. Très complices.
    
    Nattoue se tourna vers moi
    
    — Et pour ce qui est de me voir nue, les jeunes hommes s’ils sont dociles et bien élevés gardent toutes leurs chances.
    
    — J’essaierai de l’être, Madame.
    
    — A la bonne heure. Brigitte, ton neveu semble être entre de bonnes mains... A bientôt.
    
    Nous la regardâmes s’éloigner de sa démarche ondulante de princesse callipyge.
    
    — On pourrait croire qu’elle est nue sous son boubou, remarquai-je.
    
    — Elle l’est, tu peux en être sûr.
    
    — Comment le savez-vous ?
    
    — En plus d’être mon médecin, c’est une amie très proche.
    
    — Elle est mariée.
    
    — Non. Elle ne plaisantait pas en disant que les hommes ne la méritent que très rarement. Petite fille, comme toutes les petites filles de son ethnie, elle a subi des mutilations sexuelles. L’excision, tu as entendu parler ?
    
    — Oui, un peu.
    
    — C’est l’ablation du clitoris. Une pratique courante en Afrique. Sa mère ne voulait pas, mais elle n’a pu s’y opposer. Alors, dès qu’elle l’a pu, elle a pris Nattoue sous son bras et elle est venue en France où elle a pu avoir un statut de réfugiée.
    
    Elle ajouta :
    
    — Sa mère est connue pour ses engagements en faveur des femmes. Elle a travaillé dans ...
    ... des associations et a pu payer des études à Nattoue. C’est une femme très courageuse. Mais Nattoue garde une rancœur compréhensible contre les hommes de son pays, qu’elle a étendu à tous les hommes. Voilà pourquoi les hommes n’ont pas ses faveurs. Quand on sait comme elle est fait quel dommage, ajouta-t-elle rêveusement.
    
    Elle semble plonger dans ses pensées, puis se reprit.
    
    — Enfin, c’est ainsi et nous sommes également arrivés. Tu sauras retrouver le chemin demain matin ?
    
    — Bien sûr ma tante. Mais il sera moins agréable sans vous à mon bras.
    
    — Vil flatteur. Je t’offre moi un verre en terrasse.
    
    Effectivement, sur la berge entre la gare et le pont, une terrasse ensoleillée nous proposait ses tables en marbre et ses vastes fauteuils en osier. La terrasse était recouverte de gravier et l’ensemble avait un look très années 1900, renforcé par les enseignes en fer. Une guinguette survivante du passé que ma tante avait évoqué avec tant de talents quelques minutes avant.
    
    Elle choisit soigneusement sa place alors que pour moi, toutes se valaient.
    
    Elle finit par s’installer à un bout de la terrasse, le coin le plus ensoleillé et pourtant relativement désert. Seul un homme occupait une table à quelques mètres de la nôtre. Ma tante et moi étions assis du même côté de la table, face à lui, et surtout face au soleil qui nous chauffait agréablement.
    
    Le garçon vint prendre les commandes. J’étais étonné du nombre de cocktails proposés et surtout de leur prix. Ce lieu ...
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