1. La légende de Thorleif


    Datte: 21/07/2023, Catégories: f, extracon, inconnu, fsoumise, Masturbation pénétratio, fantastiqu, Auteur: Général Hiver, Source: Revebebe

    ... séparé de son armée et attardé dans la région. L’auteur y décrivait avec force détails les méfaits de cet homme qui, accompagné d’un chien loup (emmené avec lui de Scandinavie ?) et quelques autres bandits, rançonnaient, pillaient, brûlaient et terrorisaient les habitants.
    
    Y étaient détaillées les fermes qu’ils avaient mises à sac. Y étaient mentionnés des sévices terribles à l’endroit des femmes. Elle releva une annotation de son père à la fin de l’article :« légende comparable à bien d’autres, en d’autres temps et autres lieux ». Elle comprit néanmoins que son père n’avait pas été insensible à ce récit puisqu’il avait été rechercher des documents anciens et originaux portant sur ces évènements et cette époque. Pourquoi s’y intéressait-il autant ? Lui, l’aride universitaire, n’était pas du genre à se laisser berner par une légende un brin sensationnelle et morbide.
    
    Cela dit, progressant dans ce dossier, elle commença à assembler les pièces du puzzle une à une. Thorleif était autant un bandit de grand chemin qu’un authentique satyre. Et certains témoignages révélaient comment de pauvres maris s’étaient vus « mis à honte », comment traduire cela en français contemporain ? Alexandra laissa dériver son imagination sur cet énergumène, mi-bandit, mi-pervers. La dernière note du dossier révélait que les habitants du village avaient fini par attraper ce sinistre Suédois : l’homme aurait été emmuré vivant par les villageois dans la cave de la maison du Chanoine de Chalon.« ...
    ... Notre maison ? » écrivit et souligna son père ! Là se finissaient les documents constituant le dossier. Alexandra comprit donc ce qui avait dû amuser son père : cette légende se terminait-elle dans la maison familiale ?
    
    Au demeurant, la maison n’existait pas encore en tant que telle à cette époque. La maison actuelle datait du XVIIIe siècle et avait été largement remaniée au XIXe. Mais une certitude : les fondations, en particulier la cave dataient probablement de la fin du XVIe siècle. Autrement dit, elles existaient déjà du temps de la guerre de Dix ans.
    
    Alexandra referma le dossier, circonspecte, mais passablement émoustillée par cette énigme.
    
    Tandis que les enfants continuaient de jouer dehors, elle décida d’aller inspecter cette cave qu’elle pensait connaître par cœur. Elle ouvrit la porte qui donnait sur l’escalier qui y descendait.
    
    L’escalier était entièrement de pierre et amenait vers cette cave voûtée où son père entreposait son vin. La voûte de la cave était particulièrement haute et Alexandra remarqua à mi-hauteur les niches où les solives d’un ancien plancher venaient jadis se nicher. Il y eut dans un ancien temps, deux niveaux à ce sous-sol. Au fond à gauche, une porte avait été murée et un petit escalier amenait à une surélévation d’environ un mètre par rapport au sol en terre battue de la cave.
    
    Alexandra prit l’escalier : la plate-forme se prolongeait sur la gauche. Arrivée au bout : à droite, un passage condamné amenait de toute évidence à un ...
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