Le choix - Histoires de Sexe

Le choix

... plus à me prosterner, à être nu devant les prêtresses. Je ne devrais plus être sans cesse humilié.

— Pourquoi ? répondis-je. Pourquoi m’avoir dénudé, humilié, traité ainsi, pour changer soudainement d’avis ?
— Je ne sais pas, répondit Lalith. Ce n’était pas ma décision. C’était celle d’Izna. Mais le commandement de la déesse est clair. Je l’ai senti en moi tout à l’heure. Tu ne peux être esclave sans ton consentement, sans ta liberté de le choisir. Je ne peux pas le faire. Tu es libre.
— Tu disais m’aimer. Est-ce vrai ?
— Oui, c’est vrai. Je t’aime, je suis amoureuse de toi. Mais ça n’a rien à voir. Je ne peux pas, je ne veux pas, t’infliger un style de vie que tu n’as pas choisi.

Je me levai, furieux.

— J’ai compris ! m’exclamai-je avec fougue. Tu t’es servie de moi pour accéder au pontificat et maintenant, tu me jettes ! Me donnes-tu l’autorisation d’aller me coucher ? Je suis fatigué, j’ai eu une rude journée sous tes ordres ! Je t’en remercie !
— Comment ça ? Tu ne restes pas dîner avec moi ?
— Une gamelle par terre, comme à ton habitude, sans me calculer, ou à table ?
— À table ! D’égale à égal. Comme deux amis. Deux amants, si tu veux. Tu veux bien, Garnion ? Ne me rejette pas, je t’en prie. Pas ce soir, pas maintenant. Pas comme ça. Je t’en prie.
— Je ne comprends pas ton attitude. Je t’aime, tu me rejettes. Je n’ai plus ...

... rien à dire. Je vais faire ce que tu me dis, je vais aller en ville, au port, j’attends mes deux ans et je me barre ! Tu es la grande prêtresse, l’autorité suprême sur cette planète et tu m’oublies ! Je ne demande pas mieux ! Merci ! m’exclamai-je avec rage.
— Mais tu ne comprends pas que je peux donner ma démission ? Demander un poste n’importe où ? À Koré, ta ville ? Qu’on se marie ? Je t’aime, Garnion, par la Déesse ! Je t’aime ! Mais tout simplement, tu ne peux pas être mon esclave si tu n’es pas un esclave volontaire. Donc, je considère notre couple comme plus important que mon pontificat.
— D’accord, comme tu veux, lui répondis-je.

J’enlevai ma robe et me retrouvai à nouveau nu devant elle. Je la repoussai sur le canapé et enfonçai mon sexe érigé dans sa bouche. Je le retirai un moment et lui dis de me lécher les couilles. Elle obtempéra. Je frémis aux caresses expertes de sa langue. Je mis à nouveau mon pénis dans sa bouche, la prenant sauvagement comme s’il s’agissait de son vagin. Je déchargeai ma semence en elle, qu’elle avala.

Je me couchai à son côté et la pris dans mes bras.

— Lalith, je ne veux pas me marier avec toi. Je ne veux pas me morfondre au port ou dans un endroit perdu du Sanctuaire. Je veux être ton esclave. Je veux t’obéir et t’appartenir. Je suis un homme libre. C’est mon choix. C’est comme ça que je t’aime.