Les améliorations d'Amélie - Histoires de Sexe

Les améliorations d'Amélie

... dois faire ça au contact direct de ma peau.

Puis, elle ajoute avec une pointe de persiflage :

— Et puis, ce sera une bonne occasion pour toi de te rincer l’œil, gros coquin !

Refermant son carnet, Paul-Henry esquisse un sourire :

— Mine de rien, tu es une fille drôlement libérée !
— Oh, tu sais, Pauline l’est encore plus…
— Je suis au parfum, Méline m’a confié que Pauline pouvait faire rougir un régiment.
— Ce qui est parfaitement vrai. Et même plusieurs !
— Houla ! Faut pas demander !

Se postant devant la jeune sorcière, Paul-Henry agite ses fins doigts dans tous les sens, tel un pianiste qui va s’attaquer à une partition réputée difficile :

— Alors, on commence par quoi ?
— Par le plus désagréable, si j’ai le choix !
— Dans ce cas, je commence par l’épilation, ça picouille et ça gratouille.
— Ah bon ? Pourquoi ?

Le garçon explique :

— Il faut que j’enlève tout le système pileux de ton épiderme, ce qui n’est pas une mince affaire quand on y songe. Ça te démangera peut-être encore un peu après l’épilation, mais ça sera sans doute fini quand j’en aurai fini avec le reste de mon intervention. Peut-être que par la suite, auras-tu ci et là des sensations fantômes…
— Bah, ça sera moins pire que j’enlève tout poil par poil…
— C’est certain… Ah oui, il faut que je te précise que je vais être obligé de te toucher entre les jambes et même un peu derrière…
— Je sais, je m’en doute… mais n’en profite pas trop quand même !

Il se met à sourire :

— ...

... Pas même pour donner du plaisir ?
— Chaque chose en son temps, petit vicieux… Bon, puisqu’il faut être toute nue, soyons toute nue !

En un rien de temps, Amélie se déshabille, déposant chacun de ses vêtements sur une chaise à haut dossier, puis elle se plante entièrement nue au milieu de la chambre, jambes légèrement écartées. La voyant ainsi en costume d’Ève, son chirurgien ne peut s’empêcher de lancer, admiratif :

— Hé bé ! T’es franchement bien foutue ! Oh pardon !
— Quand c’est un cri du cœur, ça me convient.
— Merci pour ta bonté et ta beauté. Bon, commençons par le bas du bas…

Paul-Henry s’agenouille devant la jeune fille. En commençant par les pieds, le jeune homme fait glisser ses mains lentement sur les jambes d’Amélie, qui ne peut s’empêcher de frissonner. Sans lever la tête, le garçon demande :

— Ça va ? C’est supportable ?
— J’ai connu mieux, mais j’ai connu nettement pire.
— OK, je continue.

Bien que ses jambes la démangent assez fortement, Amélie reste immobile et stoïque tandis que les mains remontent lentement et alternativement le long de ses jambes. Il faut savoir souffrir pour être belle, surtout si l’épilation est réellement définitive ! Paul-Henry est à présent arrivé à mi-cuisse, et la jeune femme apprécie la caresse de ses paumes malgré les picotements. Elle ferme les yeux et se laisse aller. Oui, elle a vécu pire situation.

Quelques longs instants plus tard, elle est sortie de son rêve éveillé par une voix qui lui annonce :

— ...