Les améliorations d'Amélie - Histoires de Sexe

Les améliorations d'Amélie

... procédés, vois-tu.

Un peu perdu, Paul-Henry se gratte la tête :

— Je ne comprends toujours pas… Que tu me payes en miel, pourquoi pas, ce serait la première fois… mais ce que je ne pige pas, c’est que tu veuilles utiliser du miel…

C’est avec un naturel désarmant qu’Amélie précise sa pensée :

— Je me propose de te faire une grosse sucette et je préfère le faire avec du miel, voilà tout.
— Une grosse sucette ! ? Une… une fellation, tu veux dire ?
— Si tu préfères…

Paul-Henry n’en revient pas, il lâche un simple :

— Ah…
— Tu ne veux pas ?
— Je… je ne m’y attendais pas… mais j’accepte avec plaisir.
— On ne t’a jamais proposé ce genre de truc en échange ?

Le jeune homme reprend petit à petit ses esprits :

— Ben… disons que… parfois… à la suite… dans le feu de l’action… lors de l’échange de bons procédés, ça a pu arriver, mais jamais, comme ça en entrée de jeu…
— Eh bien, ce sera une première pour toi.
— Mais pas pour toi, si je comprends bien…

Sans sourciller, Amélie explique :

— Je ne vais pas tourner autour du pot : j’ai eu divers petits copains, et une bonne façon de les libérer de leur tension est justement la sucette. C’est aussi une très bonne façon d’éviter de perdre ma virginité, car chez nous, dans ma campagne, ils sont très à cheval là-dessus. De plus, comme tu es mignon, j’ai envie de te faire plaisir en me faisant plaisir.
— Je comprends mieux… Et le miel ?
— Ça améliore le goût, et il paraît que ça augmente les sensations pour ...

... les garçons.
— Je te dirai ça… promis…

Ils éclatent de rire tous les deux, indifférents aux regards étonnés des personnes qui les entourent, de près ou de loin.

Vers la fin de l’après-midi, ponctuelle, Amélie se dirige à l’heure dite vers un bâtiment assez récent datant du XIXe siècle, puis elle se présente devant Paul-Henry qui sécurise aussitôt par un sort l’accès de la chambre, la rendant inexistante pour tous ceux qui s’aventureraient dans cette partie du bâtiment. Puis, carnet en main, il se tourne vers la jeune fille :

— Je résume : lèvres plus épaisses, yeux plus bleus, moins de hanches, ventre plus plat et seins plus pointus. Rien d’autre ?
— Si ! Est-ce que tu peux ajouter une épilation intégrale ? J’en ai marre de m’occuper de mes jambes et de ma nénette chaque semaine !

Ajoutant une nouvelle ligne dans son carnet, le jeune homme reste flegmatique devant ce déballage plutôt intime :

— Comme tu veux, Amélie. Une épilation intégrale, vraiment intégrale ?
— Oui, plus rien partout, même là où tu penses.

Paul-Henry s’étonne :

— Je croyais que ça faisait partie des mystères féminins que de posséder un bosquet protecteur.
— Je suis une sorcière du Feu, les bosquets, ça roussit surtout quand tu dois lancer certains sorts en mode nudité…
— Ah d’accord, je n’avais pas envisagé la chose sous cet angle. Mais dans ce cas, je vais être obligé de te demander de te mettre toute nue. Ce sera plus facile pour traiter chaque partie.
— Je me doute bien que tu ...