Carol, belle et dangereuse (2)
Datte: 12/07/2023,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: Gentille75, Source: Xstory
... entre les siennes, Jude frotta les pétales de son sexe jusqu’à déposer un peu de mouille sur ma peau.
♀♀
La nuit étalait son insondable beauté sur les montagnes boisées autour du camp, avec son point culminant à 3577 m couvert de neige éternelle, un immense territoire balisé par les unités des forces spéciales et les exécutants des agences gouvernementales qui en avaient fait leur terrain de jeu aux. « Ça devait être magnifique avant notre arrivée. », gronda Jude emmitouflée dans une couverture devant la fenêtre au cinquième et dernier étage de l’immeuble CIA de la base.
— Qu’est-ce que vous dites ?
D’accord, ça pouvait sembler ridicule de la vouvoyer après un tel débordement, mais l’agent Price symbolisait l’autorité à laquelle je venais de prêter allégeance. Elle se retourna, son regard sombre brillait d’un éclat surnaturel qui ne trouvait pas sa source dans le plaisir.
— Je réfléchis au moyen de te faire sortir d’ici.
Le timbre grave m’interpella. J’avais pourtant été claire, du sexe sans sentiment, pas de relation exclusive, ce serait aller contre ma nature.
— Qu’est-ce qu’il se passe, Jude ? On en a discuté.
— Ça n’a rien à voir, éructa-t-elle avant de retrouver son calme. Will Carter t’a menti, il nous a bernées toutes les deux.
Les magouilles de la CIA n’étaient pas qu’une élucubration née de l’esprit tortueux d’un scénariste hollywoodien ; l’Agence cherchait à s’approprier mes pouvoirs au nom de la sécurité des U. S. A., rien de ...
... surprenant. Toutefois, Jude semblait tiraillée entre son serment au drapeau étoilé et l’honnêteté morale dont elle s’efforçait de faire preuve en toute circonstance.
— Si tu me disais ce qu’il en est.
Elle ne remarqua même pas que je venais de la tutoyer.
— Ce camp que tu dois rejoindre en Amérique du Sud, c’est là qu’on entraîne les agents aux techniques d’assassinat. « Ils » veulent faire de toi une tueuse.
Eh ! Carter pouvait aller se faire voir, je ne voulais tuer personne, moi, encore moins sur commande. Sauf lui peut-être, juste pour rigoler.
— Tu le sais comment ?
— Je suis tombée sur une note de service par hasard. Je te jure que j’ignorais leurs intentions, tu dois me faire confiance.
La barrière entre confiance et crédulité se voulait parfois très mince ; toutefois, Jude n’avait rien d’un agent de terrain capable de pleurer sur commande. Je bondis du lit pour l’enlacer, sa peine me brisait davantage le cœur que le fait d’avoir été bernée. Ça, ce n’était pas vraiment une surprise.
— Laisse tomber, je vais m’occuper de ce salopard.
Elle m’entraîna dans le coin cuisine, extirpa une bouteille de whisky et deux verres d’un placard, puis assura le service. J’avais l’impression de voir les neurones à l’œuvre derrière le front haut.
— Ce serait la pire chose à faire, l’Agence ne te le pardonnerait jamais, laisse-moi te sortir de ce merdier.
— Comment ? Je te préviens, pas question de jouer leur putain de jeu.
♀♀
Minuit et demi à la pendule ...