SDF - Suite et fin.
Datte: 10/07/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
Oral
pénétratio,
amouroman,
Auteur: Pericles, Source: Revebebe
... son prénom. Pour lui signifier que la conversation est finie et que je n’ai plus l’âge de jouer à celui qui a la plus grande, je me retourne pour monter dans ma voiture. Ce n’est pas ce minable qui va gâcher ma journée.
J’entends alors dans mon dos le bruit clairement reconnaissable de l’ouverture d’un couteau à cran d’arrêt. Comme j’avais quand même anticipé un mouvement d’humeur de sa part, je me retourne rapidement pour lui faire à nouveau face. Ce faisant, je sens une douleur sur le côté. Cela ne me fait pas vraiment mal, aussi je suppose qu’il a raté son coup lorsque je me suis retourné.
Vilaine erreur de sa part. Il n’aurait pas dû s’approcher si près de moi.
Ma main gauche se lève et saisit le col de son blouson. Je pense qu’il est surpris que, malgré son coup de couteau, je me déplace si vite. Je tire son visage vers moi et j’enfonce mon poing droit dedans. Je sens ses jambes se dérober, mais, me souvenant de ce qu’il a fait à Emma, un flux d’adrénaline me traverse et réarmant mon poing droit, je le frappe une deuxième fois, encore plus fort. Il s’écroule sur le sol, essayant de me tirer à lui.
Au loin, j’entends Corinne crier à Norbert d’appeler la police et des pas se rapprocher de moi. Mais je n’en ai pas fini avec cette petite frappe.
— Tu t’approches encore une fois d’elle… Je frappe encore son visage. "… Et je fais de ta gueule un tel cauchemar que même ta mère ne reconnaîtra pas !
Et pour appuyer mes mots, je le frappe encore une fois.
— ...
... Putain de connard !
J’entends des os se casser sous ce dernier coup. J’avoue qu’à ce moment je n’arrive plus vraiment à réfléchir. Ma main droite commence à me faire mal et elle est couverte de sang. Ça n’a aucune importance. Je vais pour lui balancer à nouveau mon poing dans la gueule quand je sens des mains me saisir et me tirer loin de lui. Je me débats, je n’en ai pas encore fini, mais, heureusement, l’adrénaline retombe et ma rage commence à s’estomper.
J’ai du sang partout sur moi. Je réalise que je l’ai peut-être tué et, à vrai dire, je m’en fous.
Corinne, qui m’a tiré en arrière, crie :
— Alain, oh, mon Dieu, il vous a poignardé.
Retrouvant enfin mes esprits, je réalise que tout ce sang qui inonde ma chemise, ce n’est pas le sien.
Tout devient noir, soudain. Je m’écroule sur le sol du parking.
**********
Bip… Bip… Bip…
Ce son incessant qui m’a réveillé martèle dans ma tête. J’essaie de l’ignorer et de me rendormir. Mais je ne peux pas. Une intense douleur diffuse dans tout mon flanc droit. J’aimerais juste me rendormir pour ne plus la ressentir. Mais je n’y arrive pas.
J’essaie alors d’ouvrir les yeux, mais la lumière qui m’assaille est trop violente.
Je sens une douce chaleur caresser tendrement mes cheveux. Certes, on est ami maintenant avec Corinne, mais nous ne sommes pas encore si intimes.
Je suis dans le coaltar, mon cerveau est embrouillé. Qui peut être si doux avec moi ? Cette pensée me ramène à la mémoire la bagarre sur le ...