1. L'intrus


    Datte: 11/09/2018, Catégories: fh, inconnu, vacances, amour, vengeance, intermast, pénétratio, policier, fantastiqu, fantastiq, amourdram, occasion, Auteur: Pervenche M, Source: Revebebe

    ... l’heure, tu voulais que je m’en aille.
    — Mais toi, tu voulais rester. C’est drôle, non ?
    
    Il ne répondit pas.
    
    — Tu ne veux plus rester ? insistai-je.
    
    Il sourit, énigmatique, puis rapprocha son visage pour m’embrasser. Je lui rendis fougueusement son baiser, tout en m’accrochant fermement à ce que je tenais entre les doigts. Tant que je le tiendrais par là, pensai-je, il n’aurait sans doute pas envie de partir !
    
    Ses mains ne demeuraient pas inactives elles non plus et je dus accomplir un effort de concentration et de volonté pour ne pas m’abandonner complètement. Je désirais conserver un peu d’initiative, mais cet homme était exceptionnel. Dès qu’il me touchait, me murmurait des mots d’amour, je chavirais.
    
    Il m’embrassait, pétrissait mes seins, lançait l’autre main à l’assaut de mon ventre et de mes cuisses, et je perdais pied, m’accrochant à l’arbre de vie que je masturbais de plus en plus vivement. C’était une sorte de lutte lascive, à qui exciterait le plus son partenaire, à qui arriverait à lui faire perdre les pédales.
    
    Il finit par enfoncer deux doigts, puis trois, dans mon sexe ruisselant. Je sentais mes chairs s’ouvrir, se porter à la rencontre de la caresse et, malgré moi, je ne maîtrisais plus rien. Le plaisir revenait, irradiant dans mon ventre, dans mes cuisses, dans le creux de mes reins. Nous étions à nouveau couverts de sueur.
    
    — Ta main est douce, murmura-t-il.
    — Mmmm… répondis-je, incapable de parler.
    
    Ses doigts s’enfoncèrent davantage. ...
    ... Il devait les mettre tous les quatre, son pouce sur mon pubis. Les mouvements de sa main étaient amples, en légère rotation. J’écartai davantage les jambes, m’offrant totalement à la caresse de mon merveilleux amant.
    
    — Oui, vas-y, souffla-t-il. Fais-moi jouir. Fais-moi jouir avec ta main.
    — Mmmm…
    
    Il était occupé à en faire autant avec la sienne !
    
    — Oui, c’est bon, haleta-t-il. C’est bon.
    
    Qu’il exprime ainsi son plaisir me transportait, décuplait le mien.
    
    — Mon amour… Mon amour…
    — Oui ! Oui !
    
    J’eus l’impression qu’il entrait toute la main, mais ce n’était sans doute qu’une impression suscitée par l’intensité de l’orgasme qui me terrassait. Je criai sans honte ma jouissance, inondant à mon tour son oreille de mots d’amour, de paroles enfiévrées. Il se serra alors contre moi et je sentis son sperme gicler sur mon ventre, couler dans ma paume et sur mon avant-bras.
    
    — Pervenche… Pervenche… répétait-il, sa bouche tout près de la mienne.
    
    Nos cœurs battaient à tout rompre et de longues minutes nous furent nécessaires pour enfin nous détendre, laisser nos sens et nos souffles s’apaiser. Nous restâmes silencieux, l’engourdissement commençait à nous saisir. J’étais sur le point de m’endormir lorsqu’un mouvement de mon amant me ramena à la réalité. Il se levait.
    
    — Tu… tu t’en vas ? m’inquiétai-je.
    
    Il rit.
    
    — Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Pourquoi partirais-je ?
    — Je… je ne sais pas…
    — Je t’aime, Pervenche. Je t’aime, tu sais. Tu veux donc que je m’en ...
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