Serveur d'un soir (4)
Datte: 07/07/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Maximalia, Source: Xstory
Je puis assurer que j’étais terrassée. Et emplie de vie, d’émotions. Dans le même temps aussi, de bestialité.
Bizarrement, alors qu’une partie de moi aurait pu dormir douze heures d’affilée, je me réveillais à peine deux heures plus tard.
Un goût d’encore. Sa main était toujours proche de mon visage. J’émergeais doucement en gémissant admirablement.
Je crois que la tigresse était restée en moi et réclamait une petite rallonge. Joueuse, des picotements parcourant tout mon corps, du bout de mes orteils jusqu’à mes lèvres, je cherchais presque inconsciemment comment communiquer cette envie à mon serveur exceptionnel.
Le regarder à côté de moi me rendait toute chose. Il était ventre contre matelas.
Je commençais par humer sa main à quelques centimètres de moi. J’en léchais doucement ses doigts. Une odeur mêlée à un goût de nos semences mélangées. Je retrouvais l’odeur de sa bite qui m’avait marquée comme jamais lorsque j’avais ouvert son jean serré.
Je distinguais aussi nettement mon odeur de cyprine que je connaissais bien. Le goût était un peu salé, subtilement amer. J’aimais ce mélange épicé, symbole de nos effluves entremêlés.
Son visage était tourné vers l’extérieur, de trois quarts.
Je dégageais complètement la couette qui nous enveloppait. Il faisait de toute manière bien trop chaud, on étouffait presque. Comme dans l’étuve d’une tente, une nuit de canicule.
Je fus traversée d’un petit frisson. Je ne savais pas s’il fallait l’attribuer à la ...
... différence de température subite ou à la redécouverte de ce corps d’exception. Putain... ce corps. Max était divin. Assurément, un corps de 20 ans de cet acabit, c’est l’adonis à l’état brut. Toute forme tendue, bombée, évidente. De sensualité. De sexualité providentielle.
D’un travelling continu, mon regard caressait ses lignes puissantes, offrant une topographie sur laquelle j’aimerais me balader éternellement. Mes yeux étaient partis de cette tignasse hirsute de jais, sorte de paille douce qui me rappelait les foins d’été. Puis j’avais balayé sa nuque musclée, son dos imposant et athlétique, le jeté de ses reins pour mieux faire rebondir ses fesses quasi imberbes et charnues, mais bandées. Puis ses cuisses, lançant des jambes gymniques jusqu’à déposer des pieds parfaitement dessinés sur le bout du matelas. Une de ses jambes repliées permettait de distinguer le dessus de son pied droit, large et délicat.
C’est alors que je me pliai machinalement en avant pour embrasser ses fesses. J’en léchai le surplomb, respirai la sueur séchée, me délectai de ce petit goût salé. Je m’assis à califourchon sur la chute de ses reins pour me déposer le long de son dos. Mes seins dans sa nuque. Je commençais de me frotter contre lui. Puis j’inversai ma position, glissant mes pieds vers sa tête, ensuite frottant mon pubis de son dos à ses cuisses. Mes mains attaquaient les caresses de ses jambes sculpturales pour gagner ses pieds.
Mon ambition toute trouvée était de le caresser sans ...