Cérébrales Compulsives Anonymes
Datte: 02/07/2023,
Catégories:
h,
fh,
grp,
hagé,
fagée,
couleurs,
inconnu,
ascendant,
religion,
bizarre,
sexshop,
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contrainte,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
jeu,
sm,
attache,
BDSM / Fétichisme
confession,
fantastiq,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... sous le regard d’un type mignon que j’ai repéré en étalant mon linge de bain. Les yeux toujours fermés, la facilité avec laquelle je me déshabille devant les deux autres nanas me surprend.
En imagination, je sens un léger courant d’air chaud sur ma peau pendant que je marche vers l’autre bout de la salle. Je devine l’intérêt croissant du type resté dans le sable derrière moi. Il observe mon corps de haut en bas, caresse mes hanches d’un geste à peine retenu, s’imagine bon nombre de félicités qu’un rapprochement nous offrirait, échafaude des stratégies pour arriver à ses fins et entamer des préliminaires convaincants.
Avant d’arriver à mi-parcours, un début de moiteur envahit mon intimité. C’est dire à quel point mon mental a déjà pris le dessus et met mes sens en émoi. J’attends un instant avant de me retourner, comme pour laisser le temps à l’inconnu de mes pensées de s‘approcher et de poser enfin sa main sur moi.
J’ouvre les yeux en faisant demi-tour. Ce n’est pas le jeune étalon de mes fantasmes qui me contemple, mais Brigitte, l’autre novice, et Sylvie. Et je prends en pleine figure le choc d’être nue devant des inconnues, même si elles se montrent bienveillantes. Je vois sur leur visage qu’elles ne sont pas dupes du stratagème qui m’a permis de me soustraire à la réalité en faisant semblant de jouer le jeu avec application.
Instinctivement, je couvre mes seins et mon bas-ventre avec mes mains. Une bouffée de pudeur empourpre mes joues, je me sens ridicule, ...
... pathétique, inhibée.
— Tu es si belle ! Ne crains pas de te montrer dans ta vérité. Essaie de revenir vers nous sans fermer les yeux ? Découvre-toi dans nos regards.
Sylvie tend les mains vers moi et m’encourage à me lâcher, sans toutefois cesser de me contempler. Avec le courage du désespoir, je mets un pied devant l’autre, le cœur battant la chamade, mais les yeux ouverts. La marche de retour me semble beaucoup plus longue qu’à l’aller. J’arrive toutefois à réaliser l’exercice en pleine conscience.
Au moment où j’arrive à leur portée, les deux filles me serrent dans leurs bras, caressent mon visage, mes cheveux, le bas de mon dos. Ainsi réconfortée, ma nudité ne me gêne plus, les caresses me font du bien. Fugitivement, je perçois même des sensations inconnues en surface et entre mes cuisses.
— Te sentirais-tu prête à faire la même chose devant un amant qui t’attire et te respecte. À lui permettre de contempler ce corps qui te va si bien ? demande Sylvie.
— Mon Dieu, non ! Ou alors à la lumière d’une toute petite bougie, dans un moment de folie.
— Ça viendra. Détends-toi maintenant. C’est au tour de Brigitte.
Un peu plus âgée que moi, mère de deux enfants, elle joue une scène dans un registre complètement différent. Après s’être elle aussi déshabillée, elle se met à allaiter un enfant imaginaire. Contrairement à moi, elle n‘évite pas nos regards, mais y répond avec une fierté non dissimulée.
Peu à peu, elle s’ouvre physiquement, écarte ses cuisses pour ...