1. Cérébrales Compulsives Anonymes


    Datte: 02/07/2023, Catégories: h, fh, grp, hagé, fagée, couleurs, inconnu, ascendant, religion, bizarre, sexshop, fsoumise, hsoumis, fdomine, contrainte, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, jeu, sm, attache, BDSM / Fétichisme confession, fantastiq, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    En fait, les mecs, on devrait pouvoir les choisir comme on constitue une armée Warhammer. Sauf qu’à la place de cinquante points de combat, trente points d’orientation et vingt points de chaman, je choisirais plutôt cinquante points de cunni, trente points de caresses et vingt points de conteur.
    
    Le gars qui caresse mes seins en me lisant une histoire érotique et qui renonce à me sauter à la fin, je le fais général de mon armée de l’ombre. Une armée discrète, mais efficace, tout comme moi en période de manque.
    
    Ce que j’offre en retour ? Physiquement, j’ai quelques arguments. Pour un amateur de seins généreux et hypersensibles, de femmes plutôt grandes et sportives, de rondeurs autour des hanches et de fesses féminines, je peux même être attirante.
    
    Intellectuellement, je ne suis pas trop mal dotée non plus. Mais c’est rarement ce qui fait le plus bander un mec. En outre, ma timidité m’empêche de mettre mes atours en valeur. Je suis donc de celles qu’on n’invite pas d’emblée à danser. Plutôt la copine avec qui on bavarde, en écoutant la musique et en matant celles qu’on va essayer de pécho plus tard dans la soirée.
    
    Mon plaisir, je le prends de retour chez moi, en imaginant ce que j’aurais pu faire ou subir entre les bras de celui qui n’a rien tenté. Le cas échéant, en lisant un de mes textes fétiches, correspondant à la situation ratée.
    
    Ceci dit, je ne suis pas timide. Plutôt cérébrale. Ma zone érogène principale est dans ma boîte crânienne. Accessible à une voix ...
    ... caressante, des propos imagés, sensuels, progressivement érotiques, puis délicieusement excitants.
    
    De temps à autre, j’aime bien contempler un beau mec et le bousculer un peu. Une belle verge excitée ne me gêne pas, au contraire, si elle est douce et pas trop intrusive. Mais ce qui me fait vraiment mouiller, c’est que le gars me raconte l’effet que lui font mes caresses, entre son bas-ventre et la pointe de son gland.
    
    S’il trouve les mots, tout devient possible. Il peut tout demander et tout prendre, pourvu que ça palpite en lui comme en moi, que ça mouille, que ça gicle.
    
    C’est là l’indicateur absolu pour moi. Si le gars arrive à me faire jouir, peu importe comment, et s’il ne laisse pas traîner ses chaussettes dans ma chambre à coucher, je le garde. Jusqu’à ce que mon cerveau se ferme à ses stimulations.
    
    Sans fantasmes en guise de préliminaires, le meilleur cunnilingus devient vite irritant. Mes seins durcissent, mais pas de la bonne manière. Les effleurements ne me donnent aucun plaisir, et je ne supporte plus qu’on suce mes pointes ou qu’on doigte ma vulve. Hypersensible je suis, pour le meilleur, mais aussi pour le pire.
    
    Tout cela pour expliquer pourquoi je viens régulièrement sur RBB, histoire de stimuler mes neurones érogènes. Et m’offrir de langoureuses séances autoérotiques.
    
    Je ne suis pas adepte des vidéos pornos. Voir un type se branler ou copuler comme un forçat me laisse de marbre. En revanche, lire qu’il s’est caressé en écrivant un texte rien ...
«1234...12»