1. Orage, ode et espoir (1)


    Datte: 01/07/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Bugsy, Source: Xstory

    Toute ressemblance avec un texte déjà étudiéest à porter au crédit de votre érudition.
    
    Ô muses, reines d’espoir, ô femmes épanouies qui avez fait de moi bien avant l’âge mûr cet insatiable amant butinant de femme en femme ! Incapable de me fixer longtemps j’étais toujours avide de découvrir de nouveaux plaisirs, insouciant du lendemain mais confiant en l’avenir.
    
    Les muses m’inspiraient les baisers les plus fous, les galipettes les plus audacieuses qu’aussitôt sur mes proies je mettais en pratique
    
    Cent fois sur le métier remettre son ouvrage, améliorer sans cesse ces divines caresses jusqu’à ce que l’orgasme, point d’orgue de la joute, me certifie qu’enfin le but était acquis.
    
    D’abord adolescent, dans la force de l’âge, faisant flèche de tout bois, rien ne me paraissait impossible ; et cette variété, ces goûts fantaisistes qui me faisaient goûter les fruits les plus juteux, affirmaient mes désirs et formaient ma personnalité.
    
    L’homme mûr, lui, savait alors parfaitement ce qu’il désirait ; et même si parfois pour un joli minois je m’écartais de mes chemins tracés, je revenais toujours à mes goûts les plus sûrs, gages de félicité et de jouissances extrêmes.
    
    Les années défilaient sans crier gare. Le temps courait entre mes doigts agiles, et j’ai même cru parfois dans de sublimes étreintes avoir réussi à arrêter le temps. Comme les joyeuses notes de musique d’une valse à mille temps, les années qui passaient allaient en s’égrenant. Vite oublié le jour de la ...
    ... première ride ; mais les cheveux gris eux aussi ont leur charme.
    
    Mais où sont maintenant ces concerts de cris ? Où sont-ils maintenant que mon corps m’a trahi ?
    
    Est-ce pour le triste spectacle de mon sexe rabougri que toutes ces promesses avaient vu le jour ?
    
    Ai-je donc tant aimé que pour ce résultat, et me suis-je vidé dans tant de cons bénis que pour voir aujourd’hui décliner mon honneur ?
    
    Mon sexe qu’avec respect nombre de femmes admiraient, mon sexe qui tant de fois a su les faire jouir, tant de fois au zénith de sa forme avérée, m’inflige aujourd’hui une peine sans nom, restant mou et inerte au fond de mon caleçon.
    
    Ô fougueux souvenir de ma gloire dressée alors qu’aujourd’hui je tarde à bander !
    
    Vos mains, vos bouches toujours aussi gourmandes, toujours aussi expertes paraissent cependant aujourd’hui bien inertes, longues à me faire dresser pour vous honorer.
    
    Mais, heureusement pour moi, si vous prendre ne peux moins, mes mains, ma bouche à moi n’ont rien perdu de leur vitalité ; et si je peine à jouir, je sais toujours autant comment vous faire gémir, ce qui fait que vers moi encore vous tournez vos regards car sur un corps mes doigts eux au moins retrouvent leur jeunesse, et si je tremble un peu en explorant votre intimité, c’est de plaisir caché et non pas de sénilité.
    
    Mais, cruel destin ! Sexe tant de fois dressé, devant toi ma dernière folie incapable de s’ériger ! Une fois, une première fois et l’on se sent tout bête, incapable d’honorer cette ...
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