Aurore ou la voie de la soumission (2)
Datte: 21/06/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Axelya, Source: Xstory
Ce chapitre est écrit en collaboration avec Maître Luc.
Je ne me sens pas bien, vaseuse. Maître Luc m’a interdit de déjeuner. Interdiction d’autant plus étonnante qu’il a veillé à ce que je mange correctement ces dernières semaines. Mes formes se sont harmonieusement arrondies, la poitrine, mais surtout les fesses. Il m’a complimentée à plusieurs reprises à ce sujet, ce qui n’a pas manqué de renforcer mon estime personnelle.
De toute la journée, je n’ai bu qu’un unique breuvage, toujours le même, au goût étrange, amère. J’ai fini par croire que ce produit altérait ma vision et m’embrouillait l’esprit.
Il se poste devant moi. Je relève un peu la tête. D’un ton froid, il me dit :
— Baisse les yeux, tu n’as donc rien appris ?
J’essaie d’être la plus humble possible :
— J’implore votre pitié, Maître, ne me privez pas de ma chevelure.
— Silence ! Une fois ma décision prise, tu n’as plus droit au chapitre.
J’entends une voix de femme qui chuchote à l’oreille de Maître Luc. Il lui répond que non, c’est à lui de le faire. Sans plus attendre, il saisit une grande mèche, avec délicatesse, sans tirer dessus. J’entends le claquement sec des ciseaux. Méthodiquement, il réduit la longueur des cheveux à quelques centimètres. Avec effroi, je les vois s’accumuler sur le sol, mêlés à mes larmes. Il réclame une tondeuse à sabot qu’il règle sur la position la plus courte. Mon calvaire semble durer une éternité. Quand il en a fini avec la tondeuse, il couvre mon crâne de ...
... mousse à raser et parachève son œuvre au coupe-chou. Il vérifie du plat de la main que la peau est bien lisse. « Debout ! ordonne-t-il, nous allons à la cave. »
J’ai de la peine à me lever, mes jambes tremblent. La femme qui chuchotait à l’oreille de Luc tout à l’heure passe un bras sous mon aisselle pour m’aider à marcher.
Je vois enfin le groupe qui se tenait dans la pièce. Une majorité d’hommes, quelques femmes. Impossible de distinguer leurs traits, tous portent des masques en cuir.
Nous descendons un escalier que je n’ai jamais emprunté. Maître Luc possède une vaste demeure datant du XIXème siècle. Je ne sais rien du sous-sol.
La cave voûtée devait servir de garde-manger. Il y fait une température assez froide, dans les quatorze degrés, ce qui pour une jeune femme nue est bien frais.
Je ne sais si je tremble à cause de la peur ou du froid, ou les deux.
La pièce est faiblement éclairée par des torches et je mets un peu de temps à m’accoutumer à cette demi-obscurité. Il y a une table sur laquelle sont disposés plusieurs objets. En haut de la voûte, je distingue un anneau en fer et de cet anneau pend une chaîne à moitié rouillée. Deux des hommes masqués se saisissent de moi et attachent les anneaux des bracelets à cette chaîne. Mes bras sont tendus au maximum.
La femme prend la parole :
— Nous devrions la bâillonner, dit-elle. Je préfère les gémissements étouffés, bien plus excitants que des cris de jouvencelle.
— Je l’avais prévu, dit Maître Luc ...