Christine : gym et copinage
Datte: 21/06/2023,
Catégories:
ff,
fff,
inconnu,
gymnastiqu,
douche,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... partagerons ma serviette, suggéra celle-ci, et si votre tenue n’est plus mettable vous pouvez vous passer de sous-vêtements le temps de rentrer chez vous. Qu’en pensez-vous ? À moins que mon impudeur vous choque, ajouta-t-elle en plaisantant.
— Oh non, je suis naturiste à mes heures, s’amusa Chantal.
— Alors, qu’attendez-vous ? Quittez cette brassière et ce caleçon. Vous n’allez pas me laisser seule à être à poil !
L’instant d’avant, Chantal envisageait de décliner l’offre. La remarque de Christine lui sonna aux oreilles comme un défi. Elle fit sauter sa brassière par-dessus les seins (ses lourdes mamelles, se disait-elle les jours de dépit), qui, bien entendu, s’affaissèrent. Le mouvement des bras pour se dégager complètement du tissu élastique leur redonna une passagère fierté. Les sentir retomber et se livrer dans leur vérité la troubla, mais aucune expression critique ne fut perceptible sur le visage de celle qui l’observait. Au contraire.
— Voilà une première étape de franchie, sourit gentiment Christine. Continuez pendant que je prends ma serviette.
Elle s’affaira dans son sac sans regarder Chantal qui achevait de se mettre nue. Quand elle se redressa, elle lui tendit une charlotte.
— Tenez. J’en ai toujours une ou deux de plus en réserve. C’est tellement fin… Et une fois déchirée, hein… Oh, mais dites-moi, vous n’êtes pas si mal fichue que ça, la taquina-t-elle. Je me disais bien qu’à nous deux nous faisions la paire !
Sa gaieté absente de malice ...
... était communicative. Elle prit d’autorité la main de Chantal pour l’entraîner vers la porte des douches qu’elles franchirent ensemble, en se serrant. Le contact de la peau de Christine fut doux et agréable à celle de Chantal.
L’espace sanitaire était relativement vaste, nonobstant la paroi de verre martelé qui le séparait de la partie « homme ». À l’opposé, une porte était discrètement siglée « toilettes ». Il n’y avait pas de cabine au sens strict du terme, mais quatre box matérialisés par une amorce de cloison de part et d’autre des pommeaux fixés au mur par des cols de cygne. Un robinet unique pour chaque douche ne permettait qu’un étroit réglage de température. Christine indiqua qu’il s’agissait d’un poussoir autorisant une courte durée d’ouverture.
— Il y avait un peu d’égoïsme dans ma proposition, reconnut-elle. Rien ne m’est plus enquiquinant que de devoir relancer la douche quand on commence à apprécier ses bienfaits !
— J’ai compris le message, opina Chantal en mettant sa charlotte. À charge de revanche, j’espère ?
— Bien évidemment ! Attendez, je vais vous aider pour les cheveux.
Elles s’aidèrent, en fait, réciproquement, l’une passant derrière l’autre pour rassembler les mèches sur les tempes et la nuque afin de les ranger avec soin sous la coiffe imperméable. La proximité et les mouvements impliquaient inévitablement le contact des seins contre les dos, voire parfois, des pubis contre les fesses. Nulle ne s’en émut outre mesure, chacune faisant fi de ...