Chez Colette
Datte: 20/06/2023,
Catégories:
ff,
douche,
amour,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
Oral
uro,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... cette manière, rigole Colette.
— Comme ça, c’est fait ! Allons plutôt nous sécher, suggère Chantal.
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Elles reviennent sèches et propres, épongeant sur leur passage les traces humides de leur cavalcade. Cette fois, elles prennent la précaution de s’envelopper d’un peignoir ou d’une serviette avant de pénétrer dans la cuisine. Il y demeure des relents de roussi qui méritent de prolonger l’aération.
— Profitons-en pour nous sécher les cheveux, propose Colette en cherchant ici et là de quoi compenser la perte de son cher gratin. Potage aux légumes et fromage, ça te va ?
— Mais oui, c’est parfait !
— Alors, viens. En même temps, tu connaîtras ma chambre. J’emporte mon vin de nèfles maison, tu le goûteras.
La chambre en question a plus de rapport avec celle d’une adolescente que d’une célibataire ordonnée. Le lit est simplement tiré, des vêtements froissés s’entassent sur une chaise, une culotte manifestement déjà portée traîne sur le tapis. Colette se trouble.
— Oh pardon, j’avais oublié que j’étais partie en vitesse…
— Ne t’en fais pas, sourit Chantal. J’ai l’habitude, on dirait la chambre de Sandra !
Elle se baisse plus rapidement que Colette pour ramasser la culotte qu’elle porte à son nez.
— Je la garderai en souvenir. Ce sera ta punition, rit-elle.
— Si tu veux, admet Colette un peu rassérénée, mais ne la montre pas à tes filles, s’il te plaît.
— Hi, hi. Je ne te promets rien !
— Si tu le fais, il faudra aussi leur présenter sa ...
... propriétaire…
— Hum, ça… peut-être… on verra !
Ni l’une ni l’autre ne souhaite continuer la plaisanterie. Pour changer de sujet, Colette verse son apéritif « maison » avant de s’enquérir de son sèche-cheveux. Avec celui-ci, elle sort du tiroir un peigne à démêler et une brosse souple, puis, d’un tapotement sur le bord du couvre-lit, elle invite Chantal à s’y asseoir.
Elles parlent de choses et d’autres, de l’excellence de cet apéritif, notamment, tandis que Colette s’emploie à redonner une allure présentable à la chevelure embroussaillée de son amie. À genoux sur le lit derrière elle, elle s’applique avec entrain, riant et déniant quand on la soupçonne de vouloir chercher quelque fil blanc malvenu. Elle a laissé libres les pans de son peignoir pour être plus à l’aise. Dans la glace de l’armoire, Chantal revoit par instants un sein qui pointe à droite ou à gauche de son buste. Ce reflet coquin et la douceur du brossage lui procurent un bien-être agréable.
Les cheveux mi-longs sont vite lissés. Mais Colette prolonge sans hâte son ouvrage. Peu à peu, la serviette de bain que Chantal a dénouée glisse de ses épaules. Elle ne la retient pas, la laisse couler le long de ses bras et s’étaler autour de ses hanches. Elle écarte un peu plus ses genoux. Le miroir lui renvoie l’image de ses seins lourds, de son ventre rond, de ses cuisses fortes, de sa toison rebelle, de sa vulve épaisse. Elle ne s’en émeut pas. Elle se montre dans sa vérité. Elle veut savoir si, l’excitation de la ...