Une chute de vélo (20)
Datte: 19/06/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Mandrakke, Source: Xstory
... manqué aujourd’hui non ?
— Oui, répondit-elle dans un souffle avant de plonger se blottir dans mon cou pour quelques instants de câlins supplémentaires.
— Regarde, me dit-elle, en se relevant enfin.
Julie descendit du canapé, se redressa et se dirigea vers la cuisine en me tournant le dos, boitant quelque peu. J’admirai son agréable derrière, moulé par son short court, se dandiner en s’éloignant. Il me rappela la première vision que j’avais eue d’elle, sur son vélo. Ce souvenir réveilla d’un coup tous mes sens qui s’étaient légèrement assoupis, décupla instantanément mon désir pour elle qui en devint très fort. Lorsque soudainement, je réalisai deux choses : d’abord, elle n’utilisait plus de béquilles. La suite fut beaucoup plus douloureuse pour moi… Julien ! Ce petit con avait raison bon sang ! Je la désirai, et mon pantalon de toile légère n’en cachait rien. J’étais devenu ce que je détestais le plus : un obsédé qui avait la gaule dès qu’il voyait son popotin. Cette constatation me consterna alors que mon ange se retournait et étalait un large sourire, ravie de me montrer ses progrès. Son visage se décomposa lorsqu’elle vit les torrents de larmes qui sortaient de mes yeux.
— Hervé !
Il ne lui fallut que trois ou quatre secondes pour me rejoindre. Elle me prit dans ses bras, et me demanda ce qui n’allait pas. Je n’arrivai pas à articuler le moindre mot, submergé par cette émotion qu’il m’était impossible à contenir. Je ne me reconnaissais plus. Julie ...
... utilisa toute sa douceur et sa patience pour me calmer. Je pus enfin bafouiller une sorte d’excuse et la prendre contre moi. Patiemment, elle attendit que je sois prêt, sans me brusquer ni me forcer à parler, elle resta là, contre moi, m’observant attentivement. Plusieurs minutes me furent nécessaires pour pouvoir m’expliquer.
— Je suis désolé mon ange.
— Que se passe-t-il ? C’est moi qui … ?
— Non, non ! Je suis ravi que tu puisses te passer des béquilles. Tes progrès sont formidables.
— Mais alors, ces larmes ?
— Julien avait raison.
— Ah ? J’en serais bien étonnée. A quel sujet ?
— Quand il disait que je ne pensais qu’à te… lui dis-je, presque honteux de mes propos.
— Et bien il avait tord.
— Non… Quand je t’ai vue marcher sans béquilles dans ton petit short.
— Oui…
— J’ai eu envie de toi !
— Ah, mais j’espère bien que tu as envie de moi, mon chéri, j’adore quand tu me fais l’amour. Oublie les propos de Julien. Si tu as envie de moi, je le vois comme un merveilleux compliment, et je t’ai bien allumé en t’enlevant ta chemise comme je l’ai fait, bouton après bouton. Si j’avais voulu d’une vie sans sexe, je serais bonne sœur dans un couvent. Et contrairement à toi, Julien n’aurait pas tenu deux secondes avec moi contre lui sans chercher autre chose que de simples câlins, pourtant tout aussi agréables qu’une bonne baise avec toi.
— Tu es merveilleuse mon ange, je t’aime tellement.
— Moi aussi je t’aime, continue d’avoir envie de moi, ...