Deux après-midis dans notre vie - Histoires de Sexe

Deux après-midis dans notre vie

... insensible à ses charmes.

Elle minaude :

— Hiii, arrête, mon lapin ! Ça me donne plein de frissons !
— Ah bon ? Tu n’aimes pas que je te donne des frissons ? dis-je en continuant de plus belle.

Après deux ou trois cris, elle repousse gentiment ma tête, me disant d’une voix câline :

— Je n’ai rien contre les frissons, mon lapin, mais… je préfère des frissons nettement plus… euh… frissonnants !
— Plus puissants ?
— Oui…
— Plus excitant ?
— Oui, oui !
— Plus inattendus ?
— Oh oui !
— Eh bien, tu vas être servie, ma chérie !

À la grande stupéfaction de ma femme, délaissant momentanément ses seins, je claque deux fois dans mes mains. Puis, à l’immense ébahissement de celle-ci, un grand inconnu visiblement d’Afrique subsaharienne s’encadre tranquillement dans la porte.

Nadine est tellement abasourdie qu’elle ne dit rien, même si elle est quasiment nue devant un homme qu’elle ne connaît absolument pas. Recommençant à peloter impunément les seins de ma femme, je fais les présentations :

— Ma poupinette, je te présente Markus. Nous avons été mis en contact par des amis communs, il a très bonne réputation dans le Cercle.
— Le… le Cercle ?
— Oui, le Cercle, rappelle-toi. Une de nos connaissances appartient à cette association libertine, il m’a aiguillé sur Markus. Ça va faire deux semaines que je dialogue avec lui par téléphone et nous nous sommes vus par deux fois. Markus m’a semblé être la personne idéale, c’est pour cette raison que j’ai décidé de ...

... faire appel à ses bons services.

S’approchant un peu plus, Markus s’incline cérémonieusement devant ma femme :

— Bonjour, Madame…
— Euh… bonjour… Euh, moi, c’est Nadine…
— Bonjour, Nadine.

Et en parfait gentleman, il lui baise la main. De mon côté, j’ai abandonné ses seins, et je me tiens à présent sur le côté, attentif à la suite. Toujours agenouillée au milieu du lit, sans cacher quoi que ce fût d’elle, ma femme est totalement indécise, perplexe, elle ne sait visiblement pas sur quel pied danser, elle ne s’attendait absolument pas à cette tournure des événements.

De sa voix grave, Markus prend la parole pour expliquer :

— Depuis quelques années, je joue le troisième membre des couples. Je pratique très souvent des initiations, ce qui explique ma venue aujourd’hui auprès de vous.

Intriguée, ma femme demande :

— Vous êtes universitaire ou quoi ?
— J’ai cet honneur. Comment l’avez-vous deviné ?
— Je connais quelqu’un qui parle comme vous, c’est un prof d’université.

Notre invité se met à rire.

— Hahaha ! Je vais finir par croire que nous sommes tous des clones des uns des autres !
— En tout cas, vous êtes nettement mieux de lui ! Vous devez avoir succès fou après des étudiantes ! Je les envie presque !

Me jetant un rapide coup d’œil, elle précise :

— Euh, je veux dire, si j’étais étudiante, bien sûr…
— Je vous remercie pour votre avis favorable. Je reconnais que certaines étudiantes voudraient se glisser dans mes draps, mais je m’y refuse. ...