Deux après-midis dans notre vie
Datte: 16/06/2023,
Catégories:
fh,
fhh,
couleurs,
candaul,
caresses,
intermast,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
init,
initiatiq,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... saccadés, de nos corps en sueur, de nos tressaillements féroces. Aller jusqu’au bout, vers la grande lumière blanche cotonneuse, pour venir se fondre dans la petite mort…
La petite mort… à la fois si lointaine et si proche…
Et puis, plus rien que le vide…
Juste le vide…
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À moitié hébété, je reviens petit à petit à moi, en même temps que mon amante, me semble-t-il. Amorphe, je n’arrive plus à bouger. Soulever une paupière me semble aussi difficile que de soulever un tronc d’arbre jonché sur le sol. Alanguie et repue, Nadine soupire d’aise :
— Aaah ! Y a pas à dire, mais deux bites, c’est quelque chose !
Grandiose réflexion qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd…
Ce ne fut pas la dernière fois que ma femme s’offrit les joies d’un faux trio, aidé par divers accessoires en plastique ou en latex. Et comme elle y prenait beaucoup de plaisir, nous avons continué sur cette voie, et ce, de plus en plus fréquemment. Nous en sommes arrivés à environ une fois sur trois, ce qui est assez logique, puisqu’il s’agit de trio.
Je me laisse aller de plus en plus à mes dérapages à demi muets, dissociant la partie prononçable de la partie non avouable, je trouve que ça améliore mes performances, et Nadine apprécie beaucoup. Je sais que je peux me permettre quelques gros mots envers ma femme, mais je sais aussi qu’il ne faut pas que j’abuse. De ce fait, j’enrobe toujours mes mots crus d’adjectifs louangeurs. Exemples : adorable salope, mignonne pute, ...
... admirable cochonne et j’en passe. Bref, une sorte de match nul entre nom et adjectif.
— Parfois, tu as de ces mots, mon lapin !
— Oh, c’est affectif, ma poupinette… et puis, c’est dit dans le feu de l’action…
— Je le sais, mon chéri, sinon je me serais déjà fâchée depuis longtemps…
Mais en moi-même, je suis moins… comment dire… diplomate. Ma femme est alors une foutue traînée qu’il convient de baiser à fond comme ce genre de femme le mérite. Parfois, ça m’inquiète, mais je me dis que c’est ma libido qui parle et non celui que je suis vraiment.
— Et si on se faisait un restau, ce soir, ma poupinette ?
— On en déjà a fait un, mardi !
— C’est un restau antillais dont on m’a dit le plus grand bien.
— Ah… si c’est antillais…
Ah ça, ça ressemble à un demi-aveu. Grâce à des questions judicieusement posées au bon moment, ce qui n’est pas toujours évident à caser, j’ai fini par savoir que ma femme fantasmait parfois sur les métis des îles, comme ceux des Antilles. Plus tard, j’apprends que ça ne se limite pas qu’aux métis, mais que les originaires du sud du Sahara ne la laissaient pas non plus indifférente. Les briques se mettent en place.
— Ma poupinette, on se fait un restau, ce soir ?
— Encore ? On sort au moins trois fois par semaine au restau !
— Tu n’aimes pas ?
Elle oscille un peu la tête :
— Euh… si… mais j’ai un peu peur d’être lassée à la longue. Tu ne trouves pas qu’on en fait beaucoup ces derniers temps, Nathan ?
— J’aime aller au restau avec ...