Essai Risqué (1)
Datte: 16/06/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Gerald93, Source: Xstory
... parapluies argentés. Il aurait pu amener des tas de filles ici, mais Anne, c’est différent. Justement parce que ce n’est pas une fille. Elle a la sensualité des femmes mures mêlée à la retenue qui sied aux femmes du monde. Va-t-elle se laisser aller aux fantaisies que ne manquera pas de lui suggérer Henri ? Rien n’est moins sûr...
Paul la guette du coin de l’œil. Le vin a rosi ses joues, elle s’évente d’un petit geste gracieux de la main en regardant Henri régler les éclairages.
— Anne, je te propose de commencer si tu veux bien. Garde ton verre, ça peut être intéressant. Va t’appuyer nonchalamment contre l’escabeau.
Anne obéit. « Ça veut dire quoi nonchalamment », se demande-t-elle. Elle prend une pose qu’elle estime aussi nonchalante possible. L’appareil crépite. Henri virevolte autour d’elle.
— Oui, c’est bien, comme ça... parfait... Rejette la tête en arrière... Pose un pied sur la première marche... oui voilà... Laisse glisser ta main vers la fente de ta jupe... super... magnifique.
Paul l’encourage. Elle ne le distingue pas vraiment derrière l’écran de lumière, mais sa voix, conjuguée à celle du photographe, la galvanise. Elle se prend au jeu, en rajoute, offre sa gorge à l’objectif, fait courir son doigt sur le bord du verre avant de le poser sur ses lèvres, mutine. Elle s’étonne elle-même de sa hardiesse. La chaleur des projecteurs irradie sur sa peau et lui échauffe les sens. Quand Henri vient lui enlever la coupe des mains et défait trois boutons ...
... de son chemisier d’un geste délicat, elle ne pense même pas à protester.
Le crépitement reprend puis s’interrompt. Anne monte une marche, puis une autre. Elle ne sait plus quelle pose prendre. Ce simple verre lui donnait au moins une contenance. Sans cet artifice, elle se sent nue. Et que dire de ce chemisier maintenant largement ouvert, et qui, si elle ne reste pas bien droite face à l’objectif, laisserait sortir un sein, voire les deux.
Un bruit sourd résonne. Un petit canapé rouge vif sorti de nulle part vient prendre place dans son décor. Henri l’oriente, l’ajuste et disparaît dans l’ombre en disant :
— Paul, tu peux retirer l’escabeau s’il te plaît. Et toi Anne, tu vas passer derrière le canapé lentement, comme si tu marchais sur des œufs, et venir t’assoir sur l’accoudoir opposé.
En entrant dans le halo de lumière, Paul est, à son tour, surpris par la chaleur des spots. Et lorsque qu’il frôle Anne au pied de la dernière marche, il ressent une sensualité presque palpable se dégager de son modèle. Rien que pour ce moment, pour cette demi-seconde hors du temps, il se félicite d’avoir eu l’idée de cette séance photo et de l’avoir convaincue. Anne, concentrée sur les instructions de son photographe, marche lentement jusqu’au canapé.
— Stop ! Tu peux revenir et ôter tes chaussures ?
Sans un mot, Anne revient à l’emplacement de l’escabeau que Paul a emporté, et debout sur une jambe, pliant l’autre, elle retire sa chaussure droite, puis la gauche. Ce petit ...