1. Aide à domicile (2)


    Datte: 10/06/2023, Catégories: fh, fhh, jeunes, campagne, amour, Masturbation entreseins, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe portrait, prememois, initiat, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... Le printemps s’enquilla sur ces tracas avec la préparation de la terre, les semis, la vigne, le nettoyage de l’étang et l’herbe qui poussait dès qu’ils avaient le dos tourné. Le plus possible, ils bossaient à deux. Le travail allait plus vite et ils apprenaient l’un de l’autre. Ils devenaient peu à peu polyvalents et interchangeables, se disant que ce serait chouette de pouvoir un jour offrir de vraies vacances à Mélanie qui restait leur égérie.
    
    Ne comptant plus sur Coralie, elle commença à chercher à recruter une aide. Mais l’isolement et le travail faisaient peur. Ses annonces chez les commerçants restèrent vaines. C’est en parlant de ses difficultés lors d’une réunion du groupement bio que le problème trouva une éventuelle solution. L’un des exploitants avait une nièce élevée dans une ferme « traditionnelle ». Son père avait usé et abusé des produits phytosanitaires, engrais, herbicides, insecticides, fongicides, et ce sans trop de précautions. Le jeu avec ses voisins était de savoir lequel aurait le plus de quintaux à l’hectare, sans se préoccuper ni de leur santé, ni de celle des consommateurs, pas plus que de celle de la planète. Résultat, Parkinson à cinquante ans. La gamine venait d’avoir seize ans, elle laissait tomber ses études pour s’occuper de son père pendant que sa mère allait gagner de quoi faire vivoter la maison. Cinq ans de fauteuil roulant plus tard, le père est mort et dans la foulée, la mère s’est suicidée. Vingt-deux ans, sans diplôme, la gamine ...
    ... habite dans une chambre de bonne de six mètres carrés et fait des ménages. Elle serait ravie de retrouver une ferme et un vrai travail. À voir.
    
    Le dimanche suivant, Mélanie alla chercher Audrey dans son pigeonnier sous les toits et l’amena à la ferme. Rien que le lieu lui fit venir une bouffée de larmes aux coins des yeux, vite essuyée d’un revers de main. C’était une fille solide, bien bâtie, les épaules basses, les attaches fortes, un visage assez banal, de longs cheveux châtains réunis en une natte qu’elle portait devant. Le reste était difficile à percevoir sous sa robe tablier à petites fleurs et son grand gilet marronnasse déformé par le temps. Elle ne dit pas grand-chose à table, juste :
    
    — C’est rudement bon !
    
    Mais quand Mélanie se leva et dit aux garçons de lui faire visiter l’exploitation, elle s’écria :
    
    — Non, non, Madame, laissez, je vais faire. Y en a pour cinq minutes, on ira après.
    
    Effectivement, il ne lui fallut que quelques minutes pour débarrasser la table, faire la vaisselle et donner un coup de balai. Une vraie fée du logis ! Le soir, quand Mélanie eut ramené Audrey après le dîner, elle échangea avec Julien :
    
    — Vous l’avez impressionnée, la petite. Elle n’en revenait pas de vos purins d’ortie et de consoude.
    — Oui, elle m’a surpris. On sent bien qu’elle est née dans une ferme. Elle a admiré nos vaches et nos cochons, mais elle s’est surtout intéressée aux méthodes de culture. Elle a vraiment le chimique en horreur. Par exemple, elle a demandé ...
«12...212223...27»