1. Le miroir de Claude - Partie 1


    Datte: 09/06/2023, Catégories: f, fh, ff, hh, fbi, hbi, campagne, amour, revede, BDSM / Fétichisme hféminisé, Transexuels fgode, fsodo, hgode, hsodo, conte, merveilleu, Auteur: Miss Arthur, Source: Revebebe

    ... la lignée de ta famille. Les générations suivantes doivent absolument pouvoir continuer à utiliser le miroir, car le lien ne doit pas se perdre.
    — Oui Gentiane, (je comprenais très bien pour avoir étudié les carnets de Claude !)
    — Tu connais les modes opératoires pour être enceinte et je te laisse juge de la méthode à utiliser. Je vais maintenant prendre congé. Je serai toujours là pour vous, vous êtes des personnes clés pour Brocéliande et les Bretagnes. (Cette dernière évocation DES Bretagnes fit écho dans ma tête à celles de la fée Viviane dans les Celtiques de Corto Maltese…) Ah, j’oubliais : les carnets de Claude sont les seules traces écrites qui ont permis que le miroir soit de nouveau utilisé et bien utilisé. J’aimerais que tu reprennes le flambeau de cette transmission, en l’enrichissant naturellement de vos propres expériences. Évite de publier cela sur internet (humour de fée !)
    — Il en sera fait selon votre désir Gentiane, répondis-je.
    
    Elle nous embrassa tendrement puis disparut en un claquement de doigts.
    
    Je crois que j’attendais en fait cette visite depuis longtemps. J’étais prête pour perpétuer la lignée. Le protocole de parthénogenèse suivi par Claude était certes envisageable, mais j’avais envie d’autres choses et me tournai naturellement vers Alexandre :
    
    — Alexandre, veux-tu être le père de mon enfant ?
    — Oh oui Gwenaëlle, mais seulement si tu es le père du mien !
    — Tu sais que nous devrons rester femmes le temps de ...
    ... nos grossesses ?
    — Oui, cela me va très bien
    
    Techniquement, il fallait faire vite pour nos actes de procréation et que nous ayons des rapports inversés très rapprochés. L’autre solution était de nous inséminer, mais nous préférâmes la conception amoureuse. L’un·e après l’autre nous nous fîmes l’amour, l’homme dans la femme.
    
    Quelques jours après nos ébats, une femme korrigan vint à la porte de la maison nous offrir ses services jusqu’aux naissances. Elle nous dit bien avoir connu Claude et Armelle et que la maison lui avait manqué. Je n’avais jamais rencontré de korrigans en vrai. En discutant au fil des semaines avec elle, je découvris que les légendes véhiculées par les humains à leur égard étaient très inexactes et souvent d’une grande méchanceté. Alexandre·a apprécia aussi cette présence.
    
    Nous donnâmes naissance le même jour, au solstice d’été, à une fille et à un garçon que nous prénommâmes Morgane et Vivian. Avec de tels prénoms, ils auraient l’espérions-nous leurs pendants féminins dans une vingtaine d’années, et puis cela les rapprochait aussi de leur filiation de la famille des fées !
    
    Après nos accouchements, la femme korrigan rentra chez elle, elle nous invita à venir rencontrer son peuple dans la forêt les nuits de pleine lune, ce que nous fîmes régulièrement avec les enfants pendant toutes les années qui nous restaient à vivre. Ces rencontres furent passionnantes et seraient dignes d’être racontées.
    
    FIN
    
    (de la première ...
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