1. Le miroir de Claude - Partie 1


    Datte: 09/06/2023, Catégories: f, fh, ff, hh, fbi, hbi, campagne, amour, revede, BDSM / Fétichisme hféminisé, Transexuels fgode, fsodo, hgode, hsodo, conte, merveilleu, Auteur: Miss Arthur, Source: Revebebe

    ... carnet qui mentionnait :
    
    Les formules de transformation se prononcent en breton et sont :
    
    Elles ne fonctionnent que pour notre lignée.
    
    J’avais donc le mode opératoire ! Cela dit je n’avais pas exactement saisi la nature de la transformation (mais vous, lecteurs et lectrices averti·es l’avez sans doute anticipé !). J’étais partagé dans un mélange de curiosité et d’appréhension d’essayer ces formules sur le miroir. De plus, étais-je bien de cette lignée ?
    
    La curiosité l’emporta et je décidai de me jeter à l’eau. Je me mis debout devant le miroir et prononçai les mots de la formule pour l’aller. Je ne perdis pas connaissance, mais l’espace d’un instant j’eus comme un malaise et ne voyais plus rien du tout. Tout revint cependant très vite et là, ô stupeur et mystère ! le miroir me renvoya l’image d’une femme me ressemblant beaucoup. Je mis mes mains sur mon visage, le miroir suivait mes mouvements. J’avais maintenant bien des cheveux longs… des seins dont je sentais la présence sous mes vêtements d’homme. Je descendis mes mains vers mon bas-ventre pour constater que sous mon pantalon, il y avait plus d’espace qu’avant et que je devais bien être devenu une femme.
    
    Je comprenais mieux désormais les sous-entendus du journal de mon aïeul. Ou devrais-je dire mon aïeule, en fait mon aïeul·e en écriture inclusive ! Je n’avais pas prêté trop attention à cet apparent changement de genre de l’extrait suivant du journal :
    
    Le récit du journal commençait bien avec un ...
    ... narrateur masculin et avait des moments féminins. Je découvris au fil des pages que Claude passait désormais de plus en plus de temps en Claude femme, restant ainsi parfois plusieurs jours sans changer de sexe. La maison était très isolée et permettait d’avoir une vie autonome sans le regard des autres.
    
    Je suis de la lignée de Camille et de Claude et je m’appelle Gwenaël·le.
    
    Ce n’était que le début de mes découvertes, non seulement me restait-il d’autres carnets à explorer, mais c’est aussi une nouvelle existence qui m’attendait.
    
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    J’étais vraiment bien dans ma maison. Comme mon ancêtre Claude, et probablement d’autres avant lui·elle, j’alternais désormais entre des existences masculine et féminine. Me constituer une garde-robe féminine ne fut pas un problème en soi en ce début de XXIe siècle, le développement du commerce de détail et du e-commerce ainsi que le caractère unisexe de certains vêtements me permit rapidement d’arriver à mes fins. Je découvris le caractère agréable de porter des dessous féminins et les adoptai aussi du coup quand j’étais en homme.
    
    Comme pour Claude, Gwenaëlle l’emporta avec le temps sur Gwenaël. Et c’est dans ce cadre que j’eus à même d’explorer ma sexualité féminine. Pour rencontrer des hommes (mais aussi des femmes), je décidai d’aller vers Rennes, de l’autre côté de la forêt plutôt que de retourner à Vannes où je ne voulais prendre aucun risque d’être apparenté à mon côté masculin, si quelqu’un faisait le rapprochement, ...
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